Arrache-moi la peau,

Avec tes ongles délicats.

Je donnerais mes os,

Pour un moment dans tes bras.

Fais-moi mal, mais aime-moi.

Dans le dédale de mes sentiments,

C’est tout ce que j’veux de toi.

J’veux pas faire le deuil de ton amour,

Pas encore, en tout cas.

Pourtant, c’est dans ces moments là,

Qu’on voudrait savoir oublier.

Ne me dis pas, qu’l’arbre tu l’avais pas vu.

Je pense seulement qu’t’y croyais plus.

A la vie, à la mort.

C’est c’qu’on c’était promis.

Maintenant que toi tes mort,

J’fais quoi d’mon cœur sans vie.

L’arbre est brisé, ton corps la meurtri.

La voiture a roulé, jusqu’à ce que tu t’encastre en lui.

J’aurai aimé qu’tu pense à moi,

Avant de voler mon paradis.

Maintenant je reste sans voix,

Devant ta tombe fleurie.