De la cité du Paradis

Perdu

Je vis des êtres étranges

Qui attirèrent mon regard

De Came blanche

La diablesse de la nuit

Les salua avec maléfice

D’un désir inhumain

Voulant que leurs corps

Leurs veines

Leurs cœurs innocents

Afin de les posséder

De ma dose quotidienne

Le semblant de bonheur

Les trompa jour après jour

Sous toutes ses formes

Diaboliques

En me glissant

Insidieusement dans votre sang

Se montrant un délice

Dans la seringue

Mais n’étant en fin de compte

Que la mort vampirique

Quand au bout de la rue

Je vis ces milliers de squelettes

Se levés pour me hurler

Dessus

En me disant

De mourir, moi la dope

Dans l’enfer d’où je viens

Afin que les générations futures

Vivent dans un monde

Sans drogue.

Mort subite

De la dope

Fin d’un règne immonde