Il parcourut la planète, à la recherche de proie, de petit soldat bien enrôlé qui le suivra dans son délire morbide.

Tiens ! Ces êtres jeunes, charmants, à l’aube de l’avenir, je vais me présenter à eux :

Bonjour, je souhaite faire connaissance, mon nom est « rêve blanc » je suis un délice qui glissera doucement dans vos veines pour que le voyage soit magique, les petits bonbons à la couleur ecstasy vous donneront le goût du trip succulent, alors dîtes moi qui est mon ami ?? »

Nous, crièrent –ils !!!!!

Les yeux éblouis, l’esprit aveugle devant cette avalanche de bonheur futile.

Venez dans mon palais des plaisirs : entrez, servez-vous comme bon vous semble, tout est libre de choix.

Chacun prit sa dose et se l’injecta avec un désir d’absolu délectation. A ce moment le » rêve blanc «  coula agréablement dans tout le corps donnant l’impression de pesanteur, l’esprit voguant sur une mer aux couleurs feux, une sensation super génial pendant quelques temps.

Quand tout à coup la chute fût fatale, la descente devint vomissante, les tripes jubilaient au dehors.

L’ange de la mort était dedans à tout ravager, se régaler du sang qui n’arrivait plus à couler, le froid saisissait les membres au point de les tordre de douleur, les démons aux visages horrifiques se collaient contre soi en poussant des cris atroces. Ce corps complètement défait s’endormit difficilement. Le réveil ressemblait à une crampe d’estomac nécessitant de la nourriture. Il a fallu de nouveau ce « rêve blanc » pour se sentir bien, trouvé l’argent pour ce petit instant de bonheur menant à l’enfer de la dépendance.

Quand les êtres s’en rendirent compte, il était trop tard, le besoin journalier de la dose était vivace.