Une amie d'Espagne

M’a invitée pour une escapade

Collée a une fenêtre

Admirant la chaleur de l’air

Du haut du balcon de sa chambre d’amie,

Je me sentais très heureuse

Je ressentais ce grand souffle de la vie

Avec cette vue si merveilleuse

(Je me sentais en vie

Un bonheur m’avait envahi l’esprit)

Des fabuleux horizons

S’allongées sous mon regard émerveillé

Sans cesse et sans relâche

Tous cela m’éblouissait

Car à côté de cette beauté

Je n’étais qu’une tâche

Sur un si beau tableau

Où de chaleureuses couleurs se chevauchées

J’y voyais des herbes hautes

Des fleurs de couleurs si chaudes

Puis une longue route

Si belle et si bien tracée

Qui ne menait qu’à d’autres routes

Ensuite venait ces buissons

Qui embellissaient cet horizon

Ensoleillés de ces fleurs

Qui enrichissaient mon cœur

J’y voyais au loin

Le début d’une marrée

Une mer si belle et peu agitée

En cette matinée

Un peu ombragée

Le soleil peu à peu se levé

Alors je l’ai admiré

Un désir me surpris alors

Je me mis à faire

Des milliers de croquis

Puis viens sous mon regard

Des godets de peintures

Si bien rangés

Dans cartons très abîmés

Par les années passées

Mis sous scellés

Il y avait d’écrit

En lettre dorées

« Outils pour peindre, à jeter »

Je me mire à admirer

Sans déplacés ni touchés

Au regard au travers du carton brisés

Ces affaires si captivantes

Elle entra dans la chambre

Et me dis : « si tu les veux, prends »

Sous son regard d’amitié

Je sortis alors une toile blanche

Et me mire à peindre

sous ses sourires et ces mercis

que je n'ait toujours pas compris

Durant des heures et jours passés

Je peignais ces toiles blanches

Comme si cet horizon

m’avait possédé durant…