Publier vos poèmes, nouvelles, histoires, pensées sur Mytexte

Les oiseaux ce cachent pour mourir. par Luna-lune

Les oiseaux ce cachent pour mourir.

Respirer ! Trop dur. Beaucoup trop dur. Ca ne devrait pas être si dur. Ca brûle la gorge pour essayer de sortir, ça arrache les poumons, jusqu'à ce qu’ils explosent. Et tout ça pour quoi ? Vivre ! C’est tellement plus dur, contraignent. Ce lever le matin, manger, se brosser les cheveux, grandir. Vivre, juste vivre. Beaucoup trop dur.

Mal ! Le mal, partout autour de nous. Caché bien profond dans nos rêves, s’immisçant dans nos cœurs, attendant le moment propice pour surgir comme un loup affamé, détruisant tout sur son passage. Brûlant, ravageant les cœurs des personnes innocentes, des hommes qui non rien demander à part exister un tant sois peut dans se monde de brutes.

L’oublie. L’oublie peut être la pire chose au monde, comme la meilleure. Savoir qu’on a oublié mais ne pas pouvoir se le rappeler. Oublier que l’on a oublié. Oublier ses clefs, oublier de fermer une fenêtre, juste oublier, peut paraitre anodin, et sens importance. Mais oublier où se trouve son cœur, son âme, même, devient alors beaucoup plus dangereux. L’oublie est simple, le souvenir plus dur. Mais les souvenirs font de nous se que nous sommes, alors oublier de se souvenir, revient à dire oublier qui l’on est. Ne pas vouloir se rappeler, se forcé à oublier pour ne plus souffrir, effacer la douleur. Effacer le plaisir aussi. Parce que sans douleur, sans tristesse comment savoir alors que l’on est heureux. Si il n’y a pas d’opposition au bonheur, comment savoir que se sentiment existe.

Mourir ! Mourir est simple. Il ne reste qu’a ce laissé aller, dormir. Doucement rejoindre un monde calme et serein, sans peine, sans douleur ni trahison. Un monde ou dormir nous fait exister, nous fait vivre sans avoir besoin d’endurer la vie, mais simplement de la savourer. Ne pas regretter la mort, ne rien regretter. Ce laissé voguer au grès du vent, jusqu’a Catalina, bercer par le son des vagues, chauffer par le soleil brulant et dormir, dormir à n’en plus finir.


La mort est si simple, c’est tellement plus dur de vivre*

(*Citation)

 

"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"

Style : autre | Par Luna-lune | Voir tous ses textes | Visite : 579

Coup de cœur : 9 / Technique : 8

Commentaires :

pseudo : w

Amourir... Très bon texte qui mérite un Coup de Coeur.

pseudo : marty alain

C'EST QUAND ON FAIT FASSE A LA MORT( COMME MOI) CANCER DES POUMONS QUE L'ON A LA RAGE DE VIVRE