Assis sur une terrasse à regarder les passants, certaines rasent les murs d’autres traversent les rues.
Adossé sur ma chaise, fixé sur mon café en le remuant je regarde les passants.

Tu as ceux qui se baladent avec l’attitude beau gosse, dans leur main droite ils se trimbalent toujours avec une brosse.
Bronzé, maquillé, habillé tendance stylé tu vois histoire de frimer.

Derrière eux vient l’encagoulé, été comme hiver il est toujours bien camouflé.

Puis, il y a aussi ceux qui sont en bande familiale,
Le premier qui a toujours le visage pâle c’est le papa, vraiment stressé
Et même en vacances il est pressé.
Il faut compter le nombre d’enfants, le nombre de boissons, charger la voiture, décharger la voiture et derrière lui se tient sa femme qui hurle,
« Chéri dépêche toi mais enfin presse le pas ».

Eux on les entend arriver de loin, parlant fort et faisant du foin, se sont les jeunes enfin les adolescents, riant jouant tellement insouciant.

Assis sur une terrasse, je regarde les passants et me dis écrire sur eux se serait vraiment intéressant.