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Il reste plus que moi, déjà par nouka

Il reste plus que moi, déjà

  Attends, dis moi pourquoi que des couples, partout, tout le temps ? Et moi qui suis seule avec des pensées tellement à la con qu'il faudrait mieux pas y penser même. T'sais, de celles qui te font lever les yeux au ciel et rater la marche. Ou bien de celles qui te font rire et puis pleurer. Et puis rien, finalement, ça mène à rien. J'écris de ces petits rien qui font des mondes quand on les assemble. Mais j'aurais jamais le temps de tous les assembler. Jamais le temps d'aimer si j'attends encore. Jle dis pourtant, tout ce que je pense, tout ce que j'ai envie. J'hésite jamais longtemps pourtant. Pourtant, il fait toujours nuit dans mon coeur. Il est pas à prendre non, il a déjà été vendu et puis hypothéqué. Et puis il s'est refermé sur lui même petit à petit. Pour pas souffrir encore tu vois. Mais c'est bientôt le printemps alors peut être. J'attends. Jsuis obligée.

 

  C'est fouillis en ce moment, je sais bien, faudrait tout bazarder. Mais je vais m'y mettre. T'sais j'écris, une pièce de théâtre absurde, où il y a que deux personnages. Et il y en a un qui meurt souvent. Qui aime souvent aussi. Qui se perd, erre et se retrouve toujours au même endroit.

Rien n'a bougé mais tout à changé. C'est dur de se rendre compte de ça.

 

  Je souris trop je sais. Un peu de sérieux, un peu au moins pour qu'il y ait une différence. Jparle trop aux gens aussi, ça leur fait peur. Et ceux à qui jdevais parler, je les oublie. Désolée hein. Dispersée, on m'le dit tout le temps, trop. Dispersée. Je comprend même pas d'ailleurs. Parce que je veux tout faire et que finalement je fais rien ? Parce que jme laisse balloter par le vent ? Tout mes ptits bouts, aux quatre coins de mon univers. C'est plutôt bien pourtant. Comme ça, jvois pleins de choses, plus que si j'était entière.

 

  Jveux écrire, jveux tellement écrire que ça me fait mal, que mes doigts bougent tout seul, comme des cons. Et quand j'y arrive pas, j'ai envie de m'endormir et de me réveiller plus tard et d'écrire encore. Dispersée, jsuis un aggloméra de mots qui veulent rien dire quand on les rassemble. De fous rires dérisoires et de crises de nerfs perdues dans l'oreiller. Jsuis pas une entité mais pleins de moi qui veulent chacun s'exprimer. Et ça devient n'importe quoi.

N'importe quoi. Tellement simple que ça en devient compliqué.

 

  Pourquoi des couples, partout ? Jveux aimer une journée et l'écrire le soir, cette journée. Comme un amour de fou, passionné mais qui est fixé aussi, qui dure. C'est ça, jveux tout avoir et je me retrouve en tête à tête avec moi même, comme ce soir. Jsuis fatiguée, tellement que je vais aller me coucher tient.

 

  La nuit porte conseil. Elle porte poisse. Elle porte bonheur. Elle porte ses fruits. Elle porte un enfant ? Si c'est le cas, c'est bel et bien fini. Inconsciente, inconsistante. J'ai peur, pour une fois.

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Style : Pensée | Par nouka | Voir tous ses textes | Visite : 753

Coup de cœur : 12 / Technique : 11

Commentaires :

pseudo : obsidienne

quand il ne restera vraiment plus que toi, il ne manquera pas beaucoup pour faire un joli monde, avec du beau monde dedans, et qui s'éparpille dans la peur, parce que c'est dans la peur qu'on survit le mieux.