JT2 by A.L.E.X :

Je slamme, les pleurs d'une mère qui voit son fils partir au ch'tar,

je slamme, l'absence d'un père, d'un frère ou d'une soeur.

Je slamme, la douleur, de mon âme brisée par tant de drames,

je slamme, ma vie, mes malheurs, mes peines de coeur.

La vie est courte, alors pourquoi la gâcher,

y à qu'à regarder la télé pour voir le monde en train de crever.

Ça me fait de la peine, mais dans le fond on y peut rien,

on regarde sans rien, car on ne peut pas tendre la main.

À tous ces gens, qui aimeraient se sortir,

du bidonville de la misère non je n'vais pas vous mentir.

À travers ce texte, je relate des faits réels,

la réalite de ce monde, que rien ne retient, en train de se perdre.

Y à ce gars qui saigne du pif, depuis 15ans l'nez dans la cam,

lui qui rêve de showbizz mais son business tombe à plat.

Jean pierre est dans les bois, la grippe A met les voiles,

pendant qu'Sarkozy à la barre, fait la guerre à De Villepin.

La guerre en Irak, un gamin suicidaire,

une société où tu raques, où on t'laisse crever par terre,

non assistance à personnes en danger,

j'suis l'avocat du diable, on me nomme le JT.

J'suis de retour une fois de plus pour une nouvelle édition,

crime, mort malheur rien à changer j'ai l'impression.

Tout ça m'fait mal, ça m'fait de la peine, j'en dors pas la nuit,

et c't'orphelin, tout seul, dehors, sans rent-pa la nuit.

Le monde parfait n'existe pas, dites moi qu'je rêve réveillez moi,

y à rien à faire........j'ai juste envie de baisser les bras.

Mais si tout le monde agit comme moi, on court à la catastrophe,

j'ai pas envi de voir le monde incendié au molotof.

J'hésite, entre partir et rester, entre vivre et vous laisser, mais si je pars qui va me remplacer.

Qui va vous annoncer, ces faits divers d'hiver comme c't'SDF qui meurt de froid en solitaire.

La peur est partout, dans la foret de fontainebleau,

une femme va faire son jogging, on l'a retrouve au fond de l'eau.

Le suspect, un violeur récidiviste que la justice a libéré....pour mieux le remettre en piste.

Vu du ciel la terre est crade, Arthus Bertrand fait la gueule,

vu du ciel la terre est noire et comme poubelle y à les fleuves.

Le monde, une décharge municipale, je le vois démuni si pâle, et j'continue d'tourner les pages de mon journal.

J'en peux plus, trop de peine, trop de haine,

trop de peur, trop de morts, infanticides à la pelle.

Les malheurs qu'une mère doit laisser à sa fille, aujourd'hui la fille les laisse à sa propre mère.....le monde tourne à l'envers....

Les rôles sont inversés, le sablier est renversé,

c'est une course contre le temps, et j'me demande qui va gagner.

Le monde/la pollution, les hommes et leurs questions,

y a pas d'réponses, que des points d'interrogations.

Simplement j'suis qu'un regard neutre, devant tout ce désastre,

mais bon vaut mieux rien faire et regarder les astres.

Pourquoi ça changerai? Déjà des années que ça dure,

vaut mieux continuer sur cette voie, pour nos enfants se sera plus dur.

Une violence surdéveloppée, dans c'monde de gun et de money,

un rail de coke pour le courage, ça part à la guerre pour tuer.

Ça pourrait durer toute la nuit, ce défilé de faits divers,

on pourrait résumer la guerre, les pleurs les larmes de nos mères.....

Je slamme, le monde la guerre et ses galères.

Je slamme, un constat, la haine la peine la misère.

Je slamme, y à que d'la paix dans mon verre (vers).

Je slamme, la page de mon journal s'referme.