Partie trop tôt by A.L.E.X :

Partie trop tot je n'ai pas pu lui dire au revoir,

tous les jours je pense à elle, j'aimerai tant la revoir.

14 février, elle perd la vie sur son lit d'hopital,

bientôt un an et demi son absence me fait mal.

J'aimerai tant la revoir, la serrer dans mes bras,

la prendre contre moi mais je ne peux pas car elle n'est plus là.

Mon amour pour elle n'avait pas de prix,

dans mon coeur y'a pas de solde, c'est toujours la hausse des prix.

Une grand mère disparue, une autre qui est vivante,

dans les 2 cas perdues de vue car les 2 sont absentes.

Cette absence je vis avec, depuis un 1 an et demie,

mais j'ai perdu un point de repère essentiel à ma vie.

Tous les mois le fosset se creuse, je pense toujours à elle,

elle aurait pu être heureuse et ne pas monter au ciel,

la maladie l'a terrassé sans prévenir, sans se faire voir,

la nuit je pense à elle, quand je suis tout seul dans le noir.

Mais pourquoi c'est tombé sur elle, cette même question tourne dans ma tête,

Dieu lui a coupé les ailes, j'sais pas pourquoi ça me prend la tête.

Y'a tant de personnes qui mériteraient d'être à sa place,

mais la mort ne préviens pas quand elle débarque elle te remplace.

Tu te sens impuissant, face à cette force surhumaine,

tu perds toute ta puissance, tu ne peux plus briser tes chaînes.

Tu es condamné à mort toi qui ne demandais qu'à vivre,

tu n'es plus là et je vis avec cette mélancolie qui m'enivre.

Je ne peux pas t'oublier car dans mon coeur tu es gravée,

je repense à ces instants malheureusement je parle au passé.

Un passé irremplaçable car tu étais irréprochable,

à la fois gentille et sociable, t'étais une mamie formidable.

La mort aurait pu t'accorder sa miséricorde,

mais sans pitié, la faucheuse t'a mis la corde au cou,

t'as du courage car tu t'es battue jusqu'au bout,

mais la maladie a pris le dessus tu n'en ais pas venue à bout.

Une maladie mer-di-que malgré des soins médi-caux,

des médecins méti-culeux pour te sauver de ton sarcome.

Au début ça allé bien mais t'avais tes moments de faiblesses,

on était là pour te faire du bien pour te sortir de ta détresse.

Puis ton état s'est dégradé, t'étais branchée sous morphine,

à la fin soins palliatifs et ta vie qui décline.

T'as pas eu de chimi-chimio chimiio thérapie,

mais cette putain de maladie, t'as ôté la vie.

Depuis que t'es parti j'ai mal au ventre,

mais t'inquiète, j'ai réussi à remonter la pente.

Je peux pas renier le passé mais j'avance dans le présent,

ma vie sans toi, je m'y suis fait maintenant.

Puis les années sont passées, je me suis habitué à ce mal,

à ce mal de vivre, à ce mal qui est en moi.

Mes larmes ont séché, et j'me suis assagi,

ça fait un an et demi que de ma vie tu es partie.