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Descendance par gwen

Descendance

Tout est noire. Flavia eut beau écarquiller les yeux, elle ne vit rien. Elle était bâillonnée et ses mains et ses pieds étaient liés. Il lui sembla qu’elle était attachée à un tuyau. Elle se débattit de toutes ses forces. Rien n’y fit. Ne pouvant ni se libérer, ni appeler à l’aide, et comme elle ne voyait pas où elle était, elle décida de se remémorer comment elle en était arrivée là.

C’était un lundi, et comme d’habitude, elle s’était levée à six heures. Elle s’était préparée et dans le silence du matin était parti en cours. Pour aller au collège, son trajet durait exactement une heure en bus. En arrivant, sa meilleure amie, Julie, lui avait annoncée qu’elle comptait révéler à Florent ses sentiments pour lui. Puis elles avaient eut deux heures de Mathématiques, une heure de Français et une heure de Physique pour finir la matinée. A midi, elles avaient mangé dehors un sandwich. La journée s’était écoulée et comme tous les lundis, elle avait attendu son bus en parlant avec Julie. Puis son amie était rentrée chez elle. C’est sur le chemin du retour que deux hommes lui étaient tombés dessus. Flavia eut beau se débattre, rien n’y fit. Elle reçut un coup sec sur la tête. Puis, …

Une porte s’ouvrît en grinçant, elle était rouillée. Le noir devint alors pénombre. La jeune fille était dans une sorte de cave. Les murs étaient en béton et le sol en terre battu. La pièce était vide excepté une chaise placée en face d’elle. Une personne entra dans la pièce. Elle alluma un grand nombre de bougis. La collégienne dévisagea la personne. C’était un homme robuste, de haute taille. Ses cheveux étaient grisonnants et on pouvait lire sur son visage l’indifférence. Il referma la porte, se posta en face de Flavia et la dévisagea à son tour. Elle était misérable. Elle détourna son regard, les yeux perçants de l’homme la mettant mal à l’aise. Il s’approcha d’elle et s’accroupit. Flavia se débattit une nouvelle fois et se mit à pleurer, effrayée. L’homme se mit à parler tout en rendant la parole à l’adolescente:

-Je suis désolé de ce qui t’arrives, mais c’est ce que nous appelons communément le destin.

-Je ne crois pas au destin, se défendit l’adolescente.

-Certes, là n’est pas la question car le fait que tu crois au destin ou non n’empêchera pas que tu mourras incessamment sous peu. Parce que moi je crois en mon destin, et le mien est de te tuer ! Oh ! Ne t’inquiètes pas ! Je ne te tuerais pas sans t’en donner la raison.

-La raison ?! Mais je ne vous ais rien fait ! Je ne vous connais même pas.

-Mais moi je te connais ! Cela fait environ trois mois que l’on m’envoie des rapports sur tes moindres faits et gestes. Non, je ne suis pas un détraqué car ma cause est juste, enfin, de mon point de vue. Non, ce que je voulais savoir c’était si des évènements anormaux commenceraient à ce produire autour de toi. Ce qui est arrivé. Je te ferais grâce des détails tu as fait voler en fumé un nombre incalculable d’objets ces deux derniers mois, tu as un mal de dos infernal qui indique bien des choses et bon nombres d’autres incidents.

-Même si cela était le cas, je ne vois pas en quoi ça vous concerne.

-Patience, j’y viens. Et puis, ne soit pas trop pressée tu vies tes derniers instants. Il y a de cela six cents ans, un homme, pour sauver sa famille d’une épidémie prêta l’oreille à une vielle légende sur une caverne voisine. Selon cette légende, la caverne de Félénis abritait un esprit. Déterminé, il parti. Il lui fallu une matinée à rejoindre le lieu et une fois arrivé il sorti de son sac des fruits et un lapin qu’il posa en offrande à l’entrée de la caverne. Il se mit alors à supplier l’esprit de sauver sa famille. John senti alors de légers remous dans l’air, puis les remous devinrent des rafales. Et de la même manière qu’elles s’étaient levées, elles repartirent. Alors, une voix calme s’éleva de nulle part et dit à l’homme : « Penses-tu que pour une telle requête je me contenterais de ta piteuse offrande. Je devrais te tuer sans nulle cérémonie pour un tel affront ! Cependant, ton corps pourrait me servir. Ecoute attentivement ma proposition : dans les deux cas tu mourras, mais si tu acceptes de me donner ton corps, alors je sauverais ta famille. ». L’homme accepta, mais il ignorait qu’il venait de libérer un démon enfermé depuis des siècles dans la caverne par les puissants sorciers de Mélénios. Il venait de libérer un fléau, le démon Félénis. Il sema alors la terreur et la mort. Puis il engendra sa descendance et les enfants des grands sorciers qui avaient jadis enfermés la bête furent charger de tuer son engeance. Vers l’adolescence, les enfants du démon commencent à développer des pouvoirs et huit ans après ces premiers symptômes ils perdent leur personnalité et deviennent de réels monstres. Les descendants des sorciers de Mélénios ont tués le démon depuis longtemps mais sa descendance perdure, et comme tu as dû le comprendre ils tuent les rejetons avant qu’ils ne perdent leur âme.

-Non, je ne suis pas… Ce n’est pas…

-Comme je le disait plutôt, c’est le destin. Désolé gamine, dit-il en se levant.

-Il alla au fond de la pièce et récupéra une épée courte. Il revint vers l’adolescente qui avait abandonné l’idée de se libérer. Il l’observa, son visage était ravagé par la peur et elle pleurait en silence. Il s’agenouilla à nouveau devant elle et lui essuya ses larmes.

-J’ai tué un nombre incalculable de jeunes comme toi, mais je leur ais toujours accordé une dernière faveur, alors tout comme aux autres tu y a le droit. Dit moi ta dernière volonté !

-Je, la jeune fille dégluti difficilement, je veux que vous rendiez mon corps à ma famille.

-Je le ferais. Ferme les yeux, je serais rapide.

La jeune fille ferma lentement les yeux et l’homme lui planta l’épée dans le cœur. La jeune fille recracha du sang et parti pour un sommeil sans lendemain.

Du sang avait giclé sur l’homme. Il sorti un mouchoir de sa poche et s’essuya, puis il arracha l’épée de la poitrine de la gosse et essuya la lame. Il éteignit les bougies et sorti de la pièce.

 

L’homme longea un couloir et arriva dans une autre pièce. Un jeune lui tournait le dos.

-Alors, le film rend bien ?!

-Ha, Fabien ! Sûre, il rend bien ! Il faut dire que tu t’investi quand tu fais quelque chose toi ! Suivre pendant deux mois une gosse et reproduire des évènements étranges autour d’elle ! Tu vas voir, elle a vraiment bien gobé ton histoire, le film va faire un carton !

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Style : Nouvelle | Par gwen | Voir tous ses textes | Visite : 579

Coup de cœur : 8 / Technique : 8

Commentaires :

pseudo : Jean de Sordon

Un fort regret concernant l'orthographe... Franchement, ça indispose !

pseudo : Gwen

Désolé, je serais plus vigilante et soigneuse la prochaine fois. Si vous avez d'autres commentaires à faire n'hésitez pas, ils m'aideront a progresser. Merci d'avance