Dans la vie de tous les jours, elle était fantastique, résistante, et intelligente. Elle vivait presque sans cesse à cent a l'heure, ne savait pas s'arrêter, faisait tout, tout le temps, ne semblait pas s'épuiser à la tâche, adorait la perfection, adorait bouger. Sportive, amicale, elle semblait ne jamais épuiser l'energie miraculeuse qu'elle possédait. N'aillant peur de rien, prenant rarement ses jambes a son cou, préférant affronter, défendant les personnes qu'elle aimait en plus de rire du monde entier, elle n'apportait que joie et espoir.

Mais elle n'était pas toujours forte. Les moments ou elle s'abandonnait, ou l'energie qui semblait la porter chutait, elle se retrouvait des semaines a trainer sa carcasse, péniblement, elle dormait trop, ne mangeait pas. C'était comme ça. Vomissait, pleurait sans raison. Elle n'avait plus la force de rien. C'était tout naturel chez elle. Ou elle était au top de sa forme, ou elle sombrait, n'avait pas de juste milieu, s'engouffrait dans des joies intenses pour disparaitre dans le noir le plus absurde.

Pendant longtemps, j'ai cru que ça allait continuer, mais elle n'a pas tenu longtemps dans cette vie de malade, cette vie sans balance. Et elle est partie.