J'ai froid... J'ai faim... Je ne supporte plus la rue, la peur, le chapardage, l'insécurité, l'absurdité de l'errance. Il fut un temps pourtant, où la fuite était mon unique salut. Quelle foutaise ! Comment ai-je pu me convaincre de ça...? Peut-on être tellement triste et désespéré qu'on choisisse la voie la plus condamnée et la plus dangereuse ? L'instinct de survie peut-il mener au suicide ? Oui, chez les abeilles... Toujours à me poser des questions débiles... La solitude, ça oui c'est dangereux, et ça mène au suicide !
J'ai fêté mes dix-sept ans hier. Dix-sept ans. Ça ne veut rien dire pour moi. Des fois, j'ai l'impression d'en avoir dix, des fois, d'en avoir cent. Jamais dix-sept !
Lucie et Fred m'ont offert un cake au chocolat. Il n'y avait que trois bougies, mais ça m'a fait un plaisir fou. Ils ont aussi amené de la bière. On s'est soûlé comme des poivrots ! Je ne sais pas où ils ont trouvé tout ça... Peut-être acheté avec l'argent de la manche...? Ils sont formidables ! Je les adore ! Ils sont à peine plus vieux que moi, mais tellement plus réfléchis. Peut-être parce qu'ils sont deux. Ils sont plus relax, ils se tiennent chaud. Ils sont partis de chez eux par amour, parce que leurs religions les condamnaient à mort. Je les envie... Ils sont riches d'un trésor inestimable. Moi je me suis enfuie justement parce que je ne l'avais plus ce trésor...
Toute ma famille est morte l'année dernière, dans un accident de voiture. Mon père, ma mère, et mon petit frère. On venait de se disputer, comme cela se produisait quasi-quotidiennement depuis trois ans. J'étais ce qu'on appelle une ado à problèmes. Ingrate, prétentieuse, révoltée et révoltante. Transgressant les interdits sans le moindre scrupule. Je passais mon temps bien sûr à contredire mes parents. Je leur en ai fait baver, parfois plus qu'ils ne pouvaient en supporter ! Je regrette tellement... Ils me manquent tellement...
Faut pas que j'y pense. Ça fait trop souffrir. Je dois oublier, et faire ma vie. Seulement, elle ne ressemble à rien ma vie. Elle est absurde et informe. Elle tombe en ruines. Je ne sais jamais ce que je dois faire, ni où je dois aller. Je ne vois rien, je ne sens rien, je ne trouve jamais d'indice. Pour moi, la vie est un tunnel obscur sans issue, truffé de portes qui ne mènent nulle part. Je me sens comme une aveugle manchote, sans canne, et sans chien.
Quand j'ai appris leur mort, j'ai été bouleversée, anéantie. Je n'avais pas envie de continuer sans eux, plus envie de vivre... Et puis une espèce de terreur incontrôlée s'est emparée de moi. J'ai eu besoin de fuir. Je ne sais pas pourquoi... J'étais terrifiée à l'idée d'être placée dans un foyer ou une famille d'accueil. J'ai fui. Ça a été plus fort que moi. Quelle connerie ! Je regrette tellement de choses aujourd'hui...
Il pleut. Déjà qu'il faisait nuit... Je suis lasse. J'en ai marre de cette vie. Hâte d'arriver au terminus et d'entendre "Tout le monde descend !". Les vieux, les malades, les miséreux, les indésirables, et les inutiles comme moi !
J'ai rien trouvé de mieux que ce vieil arbre pour stopper ma fuite. Il fait froid... Je grelotte dans ma veste en jean humide. Il faut que j'aie le courage de supporter ça. Après, tout sera fini. Je serai prise en main par le beau barbu qu'on appelle Dieu ; il me rendra à mes parents, à mon petit frère... Il fera chaud, lumineux, tout ira bien. Je ne manquerai plus de rien...
J'ai faim... Rien que de penser à de la nourriture, mon estomac se crispe, se tord comme agrippé par des serres acérées. J'aurais dû voler de l'alcool, pour m'endormir plus vite. J'aurai glissé doucement vers la mort, sans rien sentir du froid ou de la faim. Quelle conne ! J'aurais dû... J'aurais dû... Ma cervelle ne sert qu'à me torturer l'esprit sur ce que ma vie aurait dû être. Je passe mon temps à ressasser mes fautes, et subir mes conneries ! Il faudrait pouvoir revenir en arrière, gommer et réécrire. Ce serait plus juste. À quoi sert d'avoir la solution une fois que l'erreur commise est irrécupérable ?! Le cerveau n'est qu'un instrument de torture, et le Grand Créateur, un Machiavel en puissance qui s'amuse de ses ouailles !
Je ne sais pas pourquoi je pense à Dieu. Je n'y crois même pas ! Ça me réconforte de penser à quelqu'un, même s'il n'existe pas. Je le visualise, l'anime dans ma tête, comme un personnage imaginaire qui me tient compagnie. Je trompe ma solitude, comme aurait pu dire mon père. Et puis c'est une invention universelle, ça me rapproche des autres. En tout cas, ça m'extrait de la dureté, et du réel. Des fois, je me demande si je ne suis pas un peu folle... Je vis tellement loin des gens qui passent tous les jours près de moi, dans la rue. Ils me paraissent étrangers, jusque dans leur langage.
Je ne vois aucun sens à leur vie, pas plus qu'à la mienne, même s'ils ont l'air heureux. D'ailleurs, je ne trouve plus d'intérêt au bonheur. Il me semble futile, dérisoire. La vie terrestre m'apparaît comme grotesque...
Le problème avec moi, c'est que je me laisse bouffer par les idées noires. Comme me disait toujours ma mère. Avec raison, bien sûr ! Moi à l'époque, c'est elle que je trouvais noire, barbante, empoisonneuse. Qu'est-ce que j'ai pu lui en vouloir, et lui pourrir la vie ! Quand j'y pense, j'ai comme un étau qui me serre le cœur, le comprime jusqu'à ce qu'il menace d'éclater. C'est pour ça que je ne pense jamais à eux très longtemps. La souffrance que j'en éprouve est pire que la plus profonde des solitudes. Bien pire...
J'entends des bruits, des crissements, des froissements d'herbe, des petits cris, des grattements, des pas feutrés... J'ai peur ! Je sais qu'il ne peut s'agir que de petits animaux en chasse, or je retiens ma respiration à chaque nouveau son. Quelle imbécile ! J'ai peur d'une fouine ou d'une souris, alors que je me destine à mourir cette nuit. L'instinct de survie est décidément la chose la plus stupide et incohérente qui existe sur terre !
J'ai marché des heures pour sortir de la ville, la journée entière, sans faire de stop. Je voulais me fatiguer le plus possible. Et quand je suis arrivée ici, le soleil se couchait à peine. L'endroit m'a semblé inoffensif ; les grands arbres étaient rassurants. Mais maintenant qu'il fait noir, je ne perçois plus les choses pareil. Les bois m'apparaissent menaçants. Sans doute le danger est-il le fruit de mon imagination... Je dois fermer les yeux, me remémorer l'endroit en plein jour, redéfinir les sons... Plus facile à dire qu'à faire ! J'en profite pour avaler les deux boîtes de somnifères que j'ai volées hier à Lucie...
La pluie s'est arrêtée, mais l'humidité m'imprègne jusqu'aux os. Je suis transie de froid. Je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à la souffrance du gel qui grignote mon corps. Je claque des dents à me casser la mâchoire. Tout mon être est en lutte. Par contre, je ne sens déjà plus mes pieds. Certainement que ça va se passer ainsi pour tout le reste. Mes membres vont un à un s'anesthésier, mon esprit s'engourdir, et mon cœur s'arrêter... Il ne manquait plus que ça, que je pleure comme une madeleine ! C'est tellement dur à supporter le froid ! Il faut que je trouve un moyen de me réchauffer, juste un petit peu. Juste assez pour me relâcher et succomber au sommeil.
Instinctivement, je me mets en boule sous ma veste, et j'enfouis ma tête dessous. Comme ça, l'air que je souffle par la bouche me tient chaud... Je peux aussi me raconter une histoire, comme ma mère le faisait quand j'étais petite... Non ! Simplement ce qui me passe par la tête. Un rêve... un idéal... ce tas de choses imbéciles qui peuple mon esprit.
Tiens, je ne prends plus gare aux bruits. Tant mieux, déjà un fil de coupé avec la vie... Je me sens mieux. Je ne tremble plus de mille vibrations. La fatigue m'envahit, et m'engourdit. Je suis triste, mais je n'ai plus de larmes. La source est tarie. Oui, je suis triste. Et je ne sais pas pourquoi. Mon cœur est vide, il n'a rien à perdre. C'est peut-être ça ma tristesse : je n'ai personne à regretter...
J'ai raté mon passage sur terre. C’aura été une méprise, une erreur d'attribution d'âme. Pourtant, je rêve de retourner dans le ventre de ma mère et de reprendre le départ. Refaire la course en sachant ce que je sais maintenant, et en étant quelqu'un d'autre. Je voudrais tellement être quelqu'un d'autre ! Quelqu'un de beau, de gai, qui aime la vie, qui se sente bien et qu'on ne peut s'empêcher d'aimer. Parce que moi, je ne supporte plus ma peau d'humaine. Je me l'arracherais volontiers, la cèderais sans peine contre un geste d'amour, un baiser de ma mère sur mon âme dénudée...
Je me sens partir... Mes pensées s'étiolent comme un tissu rongé par l'acide... Des visages connus et inconnus se succèdent, se bousculent dans un désordre effarant. Ma mère... mon petit frère... puis une cohue insensée, de plus en plus rapide... tout se déforme, se mélange, je ne reconnais plus personne... reste un magma grouillant, mon existence hachée en petits morceaux, un barbouillage indescriptible... je suis si fatiguée... je suis en train de sombrer...
Après une inconscience impossible à quantifier, j'approche d'une éblouissante clarté. Je ne la vois pas, je la ressens. Je l'appréhende de tout mon être. J'éprouve au fond de moi si fort son existence, que je n'ai pas besoin de mes yeux pour la reconnaître. De toute façon, je n'ai plus d'enveloppe charnelle. Je ne perçois qu'avec ce qu'on appelle sur terre le "sixième sens". Je n'ai pas besoin d'essayer de comprendre, ni de m'expliquer les choses. Elles s'offrent à moi, nues, dans leur vérité entière. Il n'y a plus ni doute, ni mystère. Je sais, c'est tout. Je les ressens avec une simplicité et une vérité extrêmes, absolues. Je suis en fusion permanente avec ce qui m'entoure. Et cela n'engendre que du bien-être. Mes émotions sont en couleur. C'est étrange, car je ne vois rien, or j'ai en moi des teintes et des tonalités qui illustrent mon ressenti. C'est étrange, et nouveau.
Ni protection, ni barrière. Pourtant je n'ai pas peur. J'éprouve un sentiment puissant d'immortalité, une certitude constante. C'est une nouvelle façon d'être, sans angoisse, ni tension, ni crainte de l'avenir. L'avenir... ça résonne comme une pièce vide, car le temps n'a pas de sens. Il n'existe pas. Je ne sais que ce que je sens, à l'instant où je le sens. Ma sensation de présence est intense. Avant et après, s'étendent des trous noirs, des pages blanches. Ça appartient à un autre monde, une autre dimension. En tout cas, ça ne m'est pas accessible. Je ne l'imagine même pas !
Je ressens d'autres êtres autour de moi, des énergies fluctuantes comme moi. La fusion se fait avidement, naturellement, sans réfléchir, sans avoir conscience de ce que cela apporte. J'en éprouve un besoin permanent, un besoin primaire qu'il faut assouvir pour survivre. C'est assimilable à la faim et à la soif. Mais à un degré de boulimie surnaturel. Tout mon être est voué à cet acte, qui occupe mon temps, mon espace et mes sens. Je me résume, et je m'enrichis ! Je deviens le concentré de tout. J'en ressens un bien-être indescriptible. J'oublie les brides et la frustration. J'oublie la haine, la vengeance, la jalousie et l'envie. Je ne vis plus aucun manque. Je ne subis plus. Je suis bien.
...
Au milieu de tout ça, je me heurte soudain à un mur. Je ressens une chose rigide et implacable que je ne peux sonder. Je ne sais pas ce que c'est. L'objet me paraît sombre. Une grande boîte noire. Soudain, un voile d'inquiétude se pose sur moi, me recouvre et m'emprisonne. Terrifiée, je prends la fuite. Je m'arrache violemment à cet obstacle impénétrable. Hors de portée, le voile me libère. Il disparaît. Je n'en garde pas le souvenir. Seul le ressenti reste gravé dans mon âme, comme une cicatrice atteste d'un coup porté dans la chair. Il en résulte que mes pas virtuels ne me mènent plus à la "chose".
...
Constamment, mes sensations sont absolues, entières, exacerbées par l'absence de barrières. Elles s'étendent à l'infini. Je n'en rencontre jamais le fond.
Par ailleurs, j'en viens à éprouver des sentiments complexes, sophistiqués, plusieurs sortes de joie, de tristesse, de colère ou de bonté. Car au fil des rencontres fusionnelles, les émotions se mêlent, s'enrichissent, gagnent en subtilité. Comme par exemple, une joie emprunte de désespoir, ou une tristesse bercée de quiétude. Encore une fois, il n'y a pas de limite à la multiplication des combinaisons et de l'affinage. Je finis par ne plus définir de frontière, et ne plus distinguer l'amour de la haine, le bien du mal, la joie de la tristesse. Tout se mélange. Tout existe avec tout.
...
Je ne me sens plus isolée. Je fais partie d'un tout. La notion d'avoir sa place, ou de servir à quelque chose, n'existe pas. Chacun passe par tout, et tout passe par chacun. C'est un fonctionnement naturel qui ne réclame aucune explication. Ça répond aux besoins de tous les êtres formant ce tout. La solitude et l'individualisme sont propres à la vie terrestre. Ils n'ont pas lieu d'être ici. De même que l'objectivité, la subjectivité et la souffrance.
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Quelquefois, je ressens d'autres boîtes noires. Et je m'en éloigne aussitôt. Leur danger est palpable. Comment ? Je ne sais pas. Je sais sans savoir. En tout cas, je ne m'en approche pas. J'obéis au sentiment que ce n'est pas encore le moment. Comme si je n'étais pas prête et que, faute d'antigène, leur essence allait me désintégrer sur place.
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Je rencontre énormément d'êtres. Je les sens intimement proches, et en même temps nettement différents. C'est-à-dire que je ressens nettement le fait qu'ils soient différents, distincts de moi, mais non leurs différences. Car chacun garde son code identitaire, décelable immédiatement, par simple contact émotionnel. C'est formidable ! Il ne peut y avoir de rejet, car personne ne refuse la fusion. On a tous faim d'union. Certainement que sur terre, de manière inconsciente et instinctive, cela se traduit par la solidarité, la compassion, l'amour, le rassemblement... C'est plus dilué, mais c'est là.
Et si j'étais entrée dans le subconscient de l'humanité ? Le collectif absolu...
...
Une boîte noire.
...
Je réalise soudain qu'il y a de l'amour partout, et tout le temps. C'est un sentiment prédominant qu'on ressent constamment, avec puissance. C'est plus que toutes rations terrestres confondues. Extraordinairement plus ! Je me rends compte que tout cet univers spirituel n'existe que par l'Amour, profond et intarissable. C'est la force des âmes en fusion qui l'alimentent et forment son entité. Il est notre matrice, le moteur de notre existence. Chacun s'en nourrit à satiété. Le vide est la première sensation qui disparaît, puis le manque et l'insatisfaction. Les blessures s'effacent, et les crevasses se comblent. C'est comme s'immerger dans un bain de régénérescence, et en ressortir neuf, immaculé. La matérialité du corps n'étant plus de mise, celle de l'esprit la remplace par le seul fait d'exister.
...
Encore une boîte noire.
C'est étrange cette impression d'en rencontrer de plus en plus... Comme si mes pas me ramenaient inexorablement vers elles. À force, ma frayeur s'est changée en curiosité. Je me sens irrésistiblement attirée vers cette obscure inconnue. Inexplicablement. Je n'y vois aucun sens pour l'instant. Bien que j'aie la certitude de devoir un jour m'y confronter malgré tout. C'est comme si cette chose était le nœud de mon existence et que je refusais de m'y résoudre. Je tourne autour du pot, je badine, et je redoute violemment le moment où cela va m'aspirer.
...
La curiosité s'est maintenant muée en véritable obsession. Mon sentiment est de plus en plus fort. Il prend tout mon être, sans que rien ne m'extirpe de cette absorption. Je sais maintenant l'importance de cette boîte ! J'en ai acquis une certitude inébranlable. Je reconnais avec précision la passion dévorante qu'elle génère en moi. C'est une sensation plus profonde que le forage d'un pieu dans le cœur. J'en suis possédée, aliénée. Je ne peux faire autrement que de lui tourner autour. Je ne vois qu'elle. Elle est la clé de mon existence.
...
Je vis l'exaltation d'un papillon de nuit. Je décris des cercles incessants et de plus en plus rapprochés autour de cette boîte sombre, comme un satellite que rien ne peut détourner de sa trajectoire. Je ressens une attraction maladive et intuitive, une excitation intense, une urgence ; un tourbillon incontrôlable. Je ne suis plus que l'instrument d'une force incandescente, le jouet d'une vague prodigieuse qui me submerge et m'engloutit.
...
Brusquement, le courant m'emporte dans les spirales du néant, à une vitesse foudroyante. Pendant quelques secondes, tout est noir et insondable. Je n'ai plus de sensation. Je perds connaissance...
Puis soudainement, je retrouve mes sens, ceux de ma vie terrestre. J'entends, je sens, je touche... J'ai du contact. Mais mes pensées sont brouillées, se perdent dans un brouillard soporifique, s'enfuient au loin. Il ne me reste que la sensation d'être, sans savoir qui...
...
Une nouvelle vie sur terre...
(écrit en 2008)
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Style : Nouvelle | Par féfée | Voir tous ses textes | Visite : 282
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Commentaires :
pseudo : Mignardise 974
les mots me sont difficiles. Tu as si bien écrit cette nouvelle que je me suis sentie projetée dans ce personnage. J'en suis toute retournée ! Tu m'as vraiment montré à travers cette nouvelle, la puissance de l'écrit. Géant CDC !! pour ce qui est de la nouvelle en elle-même, j'ai aimé la complexité des idées qui se bousculent et tourbillonent dans la tête de cette fille qui a tout perdu, enfin pas totalement puisque la perte de ses proches est signe d'un nouveau départ, assez dur à prendre mais qu'elle se sent prête à affronter. encore une fois, géant CDC !!!
pseudo : lutece
Ouf J'ai lu d'une traite cette passionnante aventure, tellement je l'ai trouvée passionnante Ce voyage extraordinaire à l'intérieur de soi-même! Merci pour la balade! CDC
pseudo : féfée
Je te remercie beaucoup Mignardise pour ton commentaire ! Je me suis moi-même complètement identifiée à mon personnage. Lutèce, merci aussi à toi !
pseudo : dees_d_amoure
très bien écrit ... tu as décrit si bien ces sentiments et penséS que ça me touche vraiment au plus profond merci fefee pour ce texte il est le meilleure de tout ce que j'ai lu CDC CDC CDC
pseudo : PHIL
je sui conquis par cet écrit, j'adore ce genre de littérature, complexe certes mais passionnante CDC
pseudo : Iloa
J'ai été captivée par ta nouvelle. Pour moi...aucun accroc, fluide jusqu'au dernier mot. Un grand bravo!
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