Le vent souffle, le temps qui passe s'éternise. A ma porte, frappe cette liberté sauvage, elle me fais voir et entendre ce que je crois de mieux. Le glas de son existence m'enveloppe dans une léthargie commune, ou je fais l'inverse de ce dont je rêve, lentement, surement, j'attends, mais quoi ? Je l'ignore; ou le refuse. M'enchainer, me sentir oppressée, craindre une cage, quelconque, rien ne peux plus me faire dégout, rien ne peux plus m'encourager à fuir, fuir ce qui me cisaille, ces tenailles craintives et serrées en moi.
La liberté me parle, elle me raconte des endroits nouveaux, ou l'espoir qu'on offre nous en laisse un peu pour nous, quand même. Pas juste pour les autres, pas juste pour se lever le matin, non. De l'espoir d'enfin réussir à ouvrir son cœur, à partager quelque chose, d'entendre un son particulier qui nous apprendra finalement que nous sommes naïfs et heureux dans nos cœurs d'enfants. A vouloir fuir les contraintes, fuir les on dits, fuir la société, la liberté sait me charmer, m'endormir contre elle, me faire avancer, deux pas, puis trois, et enfin une course, éperdue, pour l'ailleurs, le meilleur croyons nous.

J'ignore encore quand elle va frapper, quand es ce qu'elle va me déclarer qu'elle n'attend plus que moi, pour mettre les voiles, suis moi, tutoies moi liberté. Je suis ta plus grande amie, mon admiration à ton égard n'a pas d'égal.
Vient, prends moi, prends nous. On veut autre chose nous aussi. Un peu d'espoir pour les lendemains trop vides et les amours trop égarés.