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La dame au manteau rouge par kathleen vrindts

La dame au manteau rouge

 

Un après-midi d'automne bien avancé,

Au cours d'un promenade,

C'est là que le la vis pour la première fois,

Seule à l'orée du bois.

 

Le lieu est triste, fait peur

Ne commet-elle pas une erreur

D'être à cet endroit, à cette heure?

Le chemin derrière elle, est d'une noirceur.

 

Les jours sont courts

Ils passent voitures, poids lourds.

Attend-elle quelqu'un?

Qui la ramènera jusqu'au faubourg.

 

A notre retour vers la ville,

La nuit est tombée,

Elle est toujours là tranquille.

Pourquoi et à cette heure tardive?

 

Je pose la question

Qui me brûle les lèvres.

Mon ami me répond,

Qu'elle fait ...

Le plus vieux métier du monde.

 

Mon coeur se serre,

J'ai de la chance, d'être au chaud,

De ne pas être dans sa peau.

Elle a perdu sa jeunesse,

Au bord de cette route, à grande vitesse.

 

                                                                                         Kathleen Vrindts

 

 

 

 

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Style : Poème | Par kathleen vrindts | Voir tous ses textes | Visite : 638

Coup de cœur : 16 / Technique : 7

Commentaires :

pseudo :

Il y a aujourd'hui des femmes qui se donnent le premier soir,au premier venu! Cela ressemble à ces femmes sur le bord de la route et pourtant on ne dit pas d'elles...quelles sont à plaindres.

pseudo : nage

j'aime cet écris on sent bien ce que tu a resenti.CDC Biz amical

pseudo : sylvaine

Je suis un peu d'accord avec le premier commentaire! Cela fait toujours bizare de voir une femme au bord de la route en train d'attendre un probable rendez-vous peu commun...Mais les femmes qui s'offrent sans connaître l'homme, revient à dire que le plus vieux métier du monde, n'est plus vraiment un métier, mais juste devenu le plaisir des sens.J'aime tout de même cette "naiveté" qui se découle de votre poème.

pseudo : lutece

... et je les plains beaucoup ces femmes qui n'ont pas d'autre choix! CDC

pseudo : Karoloth

La plupart des filles qu'on voit sur le bord des routes sont esclaves où dans des situations inextricables. Qui peut avoir comme ambition d'aller dans les bois faire des pipes à des inconnus ? Tu as raison Katleen, c'est un sort peu enviable que celui de devenir prostitué(e).

pseudo : VIVAL33

Regard vibrant, émouvant sur le plus vieux métier du monde. Je rejoins l'avis de Karoloth. (Pour ma part, je n'ai pas compris tous les commentaires liés à ton poème).

pseudo : sylvaine

je suis d'accord que ce n'est pas forcément un métier enviable, vu que certaines ne l'ont pas forcément choisi. Je ne suis pas dure envers ces femmes, au contraire...Je voulais simplement parler des femmes légéres qui s'offrent sans réserve et en sont fières.Mais vous me direz que le plaisir suffit pour trouver cela plus enviable.A cause de cette liberté sans pudeur, l'amour ne passe plus que par des actes sexuels, au lieu de prendre le temps de se découvrir pour s'aimer vraiment.Désolée, mais je suis restée à l'ancienne et pardon si je me suis mal faites comprendre.

pseudo : scribio

Je comprend tout à fait ce que tu ressens Kathleen, personne ne peut envier le sort de cette femme qui préférerait surement être ailleurs, on n'a pas le droit de juger ces femmes que la vie n'a pa gaté ou même les autres qui font cela par choix, il ne fait pas être hypocrite et se voiler la face, ces femmes sont nécéssaires. Ton poème est trés émouvant. Bisous

pseudo : kathleen

Je vous remercie pour tous vos commentaires si bien exprimés, Kathleen