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Bienvenue au pays des Dragons -4- par VIVAL33

Bienvenue au pays des Dragons -4-



Il s’était écoulé deux jours depuis leur départ précipité de la cité des Méduses, depuis qu’ils avaient décidé de suivre le chemin qui menait à « La Canne » petit village fortifié, situé sur les falaises. (Car seuls les lieux bâtis sur les hauteurs avaient  été épargnés lors du « Noé Rebirth »). Ayant passé beaucoup de temps à tenter d’interpréter les paroles du torturé oracle, Guée s’était dit que pour rencontrer« La Vieille à la Canne » il fallait donc, en toute logique, aller trouver la vieille à la cité « La Canne ».

 Après un repas de fruits sauvages (ça changeait de toutes les méduses qu’ils avaient été contraints d’ingurgiter) leur campement fut installé dans la vallée : vu la douceur de l’air, ils avaient souhaité dormir à la belle étoile, sur deux couvertures posées à même le sol. Allongés l’un à côté de l’autre, Ben et Guée contemplaient le ciel nébuleux, faiblement éclairé par une parcelle de lune. Ils restèrent ainsi pendant un long moment.

 

« - J’ai eu peur que tu disparaisses dans cet aquarium, le sais-tu ? » avoua Ben, brisant le silence.

 

« -Et moi, sourit Guée, je n’ai pas eu le temps d’avoir peur de disparaître! »

 

Après quelques secondes de réflexion, elle ajouta :

 

« - Curieusement, j’ai eu peur, mais pas la même peur que toi, vois-tu, j’ai eu  peur de ne pas supporter la douleur que m’infligeait la chiromex. Peur que la douleur infernale que je ressentais…dure toute l’éternité. C’est cela même, que la douleur ne s’arrête jamais… Et aujourd’hui, ici, soupira-t-elle d’aise, je regarde cet immense ciel, j’apprécie ma délivrance, et je crois que je la savoure, je me sens si bien, allongée sur une couverture, soulagée… »

 

« -Et si je te disais que j’ai envie de toi ? « murmura Ben à son oreille, se tournant vers elle et frôlant son corps. 

 

« -Envie de moi ? Mais comment ? répondit-elle en riant. Cette méduse aussi avait envie de moi… et j’ai failli en mourir… »

 

Il se redressa, prenant appui sur son coude, et fixa son visage, l’air grave, prit une profonde inspiration :

 

« -Oh, j’ai simplement envie de te prendre dans mes bras. Pour partager un peu de tendresse. Que nous prenions soin, l’un de l’autre. Après toutes ces émotions, cette machination que nous avons déjoué au péril de nos vies. Te prendre la main, te tendre la mienne, emmêler délicatement nos doigts…

Tu me souries si joliment…

Tu sais, je dois t’avouer que, depuis notre rencontre je n’ai plus peur de l’obscurité, car tu éclaires chacune de mes nuits, de tes yeux emplis d’étoile… Et lorsque tu me dévisages, comme tu le fais maintenant, c’est un peu de ton ciel éclairé que tu m’offres. J’ai envie de venir vers toi, en toi, de m’y perdre car je sais que je ne m’y perdrai pas.

L’odeur de ta peau salée, je veux la sentir encore et encore…

La vie est si courte, et elle a failli nous séparer… »

 

Guée, gênée  détourna ses yeux. Son expression, l’intonation de la voix lui fit prendre conscience de la fragilité de l’existence. Il fallait qu’elle rie.

 

« -Ben, dis-moi, sincèrement, c’est ta période de rut qui a commencé ? Tu sais, je comprendrai, les hormones peuvent nous rendre si changeants, parfois.

Mais j’admire les hormones qui sommeillent en toi, si romantiques… » dit-elle d’un ton dégagé.

 

« -Non, ne te moque pas. Tu l’as remarqué comme nous nous entendons bien, non ?

Comment nos corps, l’un près de l’autre ne demandent qu’à s’unir ? Reconnais que nous sommes complices, complémentaires. Pourquoi n’aurions-nous pas le droit de pousser plus loin la connaissance que nous avons l’un de l’autre ? Si le cœur nous en dit. Et ne nous mentons pas, le cœur nous le dit. Nous pouvons nous faire plaisir, nous le méritons, non ? Cet amour naissant. »

 

Guée fut troublée par ses paroles. Cela faisait si longtemps qu’elle ne s’était pas abandonné, si longtemps qu’elle luttait au nom de l’amour.

 

Alors, il se rapprocha, la serra contre sa peau, à la recherche d’un peu de sa chaleur, du parfum légèrement iodé qu’exhalait ses pores, elle ne résista pas. Il parcourut son visage, en de tendres baisers, commençant par le front haut, le nez aquilin, la bouche, sa bouche dont il goûta timidement la volupté, jusqu’à sa langue tiède et douce. L’instant d’après ils se détachèrent, se regardèrent, se fixèrent d’un regard qui les amena à un centre, loin d’eux. Instinctivement, leurs corps cherchèrent à se lier encore plus, s’enivrer d’un plaisir si divin, le chant de la joie universelle.Tant de chaleur, de sensualité et leurs mains se couvrant de caresse, se dévêtant, jusqu’à ce qu’ils soient nus, S’enhardissant Guée s’allongea sur lui, fit entrer le membre durci entre ses longues cuisses, cherchant la pénétration, la fusion. Une force vitale où se régénérer.

Ils venaient de créer un pont, pour accéder au sanctuaire.

L’origine du monde.

Samekh.

Les yeux dans les yeux.

Le sexe dans le sexe.

Ils se goûtaient.

Un réceptacle.

Puis vint l’orgasme.

Les nuages masquant la lumière nocturne du ciel s’effacèrent, éclairant deux corps qui se berçaient doucement l’un et l’autre, jusqu’à ne plus bouger.

Ils reprirent leur place, allongés l’un près de l’autre, sans plus parler.

Et s’endormirent.

En même temps.

 

Quand Guée se réveilla, le soleil était levé depuis deux heures. Les traces de lacération de la Méduse qui la faisaient encore souffrir, l’avaient tiré de son profond sommeil.. Elle était seule. Pas de Ben, pas de Zinzoline. Plus de campement. Plus de charrette. Simplement, ses vêtements en tas et froissés. A côté du sac. Inquiète, elle se leva et décida de partir immédiatement. A l’horizon, le point minuscule. La ville de La Canne. S’habillant hâtivement elle jeta prestement sur ses épaules le sac à dos où séjournait le fémur de maman, et quitta les lieux.

Au fur et à mesure qu’elle avançait sur le chemin caillouteux, son sac devenait de plus en plus lourd. Elle prit conscience du fardeau.

A une heure de marche de la ville, elle repéra Ben, assis sur le bord de la route.

Il leva la tête alors qu’elle l’interpellait, inquiète:

 

« - Mais pourquoi ne m’as-tu pas réveillé ? »

 

Son compagnon la fixa. Ses deux yeux étaient devenus de la même couleur. Il attendit qu’elle se rapprocha :

 

Il lui sourit.

« -Mais tu es grande, Guée, la preuve : tu te débrouilles toute seule. Tu voulais quoi ? Hum, que je te réveille doucement, t’embrasse après cette nuit que nous avons passé, et qu’amoureusement je te prépare un petit repas? Hum, que je plie le linge que tu avais jeté un peu partout ? C’est ça que tu attendais ? »

 

-Non, bredouilla Guée. Je ne souhaitais pas que tu me serves…Même si j’ai toujours beaucoup apprécié ta prévenance à mon égard. Mais je n’ai pas compris, après cette nuit…

 

« -Tu es grande maintenant » reprit-il.

 

Il alla brusquement jusqu’à la charrette pour y prendre une gourde d’eau, un peu de nourriture et les jeta au pied de la femme.

 

« -Mais qu’est-ce-que ça veut dire ? » bredouilla Guée

 

« -Rien. Nos chemins se séparent ici. J’ai réparé ma faute. Rien de plus… »

 

« -Mais… et cette nuit, ma première nuit passée avec un humain, on ne peut pas se quitter comme ça… non ? »

 

« -Pour tes épreuves, tu seras toujours seule, ne te leurre pas. Je n’étais que de passage dans ta vie, pour que tu fasses tes premiers pas »

 

 

« -Oui, je le sais Ben, mais je ne comprends pas ton attitude… »

 

 

Et ses yeux, ses yeux qui avaient perdu leur originalité, leurs diverses couleurs. Il venait de perdre son regard vairon. Pour un regard si noir.

 

« -Et bien oui, je t’ai sauté ! Et alors ? Depuis le temps que j’en rêvais. Et bien, voilà, c’est fait. Tu vois, ça m’obsédait, depuis le premier jour, où je t’ai vu te baigner nue, dans le lac, j’en devenais imbécile, je ne pensais qu’à tes fesses, elles  ne me sortaient plus de la tête, tu te rends compte ?…leur blancheur, leur forme rebondie… maintenant je suis guéri, et tu m’indiffères! Tu m’es sorti de la tête, et tes fesses ont suivi !

Et, ENFIN, j’ai racheté ma faute en te délivrant de Mentor, car  un de mes soucis, vois-tu c’est que je n’en dormais plus de lui avoir livré ta mère. Si tu pouvais seulement imaginer comme je me sens léger maintenant, je n’ai plus ces lourdeurs dans le corps ! Et je t’ai sauvé, ne l’oublies pas! Sois reconnaissante, un peu »

 

« -Mais je ne t’ai jamais reproché, Ben, pour maman… jamais… »

 

« -Ah oui, menteuse ! Chacun de tes gestes me le reprochait. »

 

« -Mais…mais tu n’as pas le droit de me parler ainsi, tu m’entends ? »

 

« -Ah oui ? Et bien le droit, je le prends. Et toi, non mais regarde-toi, quel droit as-tu ? Tu crois que ton ancienne vie te donne des droits ? Tu crois que tes douleurs passées sont des passe-droit ? Que parce que tu as souffert dans ton enfance, on te doit respect, mais réveille-toi, nous ne sommes que des hommes, des hommes qui réclament tous des monceaux  de droits ! Tu veux que je te dise ? De ta descendance si prestigieuse, Madame l’héritière des sirènes, princesse des Eaux Profondes, que te reste-t-il ? Rien, aucun droit, rien… Ah si, il y a aussi cette odeur, si particulière, tu sais celle qui te colle à la peau, t’oblige à te laver régulièrement, l’odeur qui a attiré Zinzoline, l’odeur de poisson, oui, ton odeur de morue, de grosse morue! »

 

Ses paroles la firent vasciller.

 

« -Je suis… je suis si... Mais qu’est-ce qui m’arrive ? »

 

« -Simplement que tu prends conscience de ce que tu es : une morue.

Mais qu’est-ce que tu crois, que je vais continuer à cheminer avec toi ? J’ai eu ce que je voulais, ma contrepartie, un peu de toi. Et c’était si facile, navrant de facilité. Pauvres filles.Vous vous ressemblez toutes ! »

 

Ses deux yeux étaient maintenant d’une couleur glaciale.

 

 

« -Et tu vas te mettre à chialer maintenant ?  Et bien chiale, personne ne viendra te consoler, ici, au milieu de nulle part. Tu n’es rien, entends-tu ? Rien qu’un tout petit sexe de femme, sans cervelle. Une Ventrue! »

 

C’est le dernier coup qu’il asséna à la Guerrière. L’insulte suprême. La comparer à une Ventrue, elle ! A un membre de cette communauté si décriée !

Elle trouva soudainement joli le nom de morue qu’il lui avait donné précédemment (elle avait toujours eu beaucoup de tendresse pour ces poissons), si respectueux par rapport à ce mot : Ventrue !

 

Il la toisa, méprisant, cracha à ses pieds, puis sans dire un mot de plus, tourna les talons pour reprendre sa route vers Lacanne, laissant derrière lui, une femme livide, abasourdie. Oui, finalement, il n’avait été qu’un homme, ou il avait essayé d’en être un.

 

Elle resta debout, sans bouger pendant de nombreuses minutes. Figée. Aucun bruit autour d’elle.

 

Elle essaya d’appeler Zinzoline, se concentra, mais la mouche était injoignable. Alors, machinalement, Guée continua à marcher sur le chemin, Son sac-à-dos pesait une tonne, elle songea à l’abandonner mais, c’était la seule chose qu’il lui restait dans ce nouveau monde, un lien, si assommant soit-il, était mieux que le néant; sa lourdeur oppressait son corps, mais au moins, grâce à lui, elle sentait encore qu’elle avait un corps…

Elle commença l’ascension des falaises, et dut s’arrêter, épuisée par tant d’efforts.

 

L’air devint lourd, chargé d’électricité. Irrespirable.

L’orage éclata. Une pluie diluvienne mêlée à de puissantes bourrasques de vent s’abattit sur la femme, et l’obligea à se coucher sur le sol. Le ciel s’assombrit si brusquement qu’il était impossible de discerner la moindre route. Elle ne pouvait bouger dans l’obscurité croissante.

 

De rage, la Guerrière desserra sa mâchoire, ouvrit la bouche pour expulser un son strident, qui se perdit dans les sifflements du vent, le cri qu’elle retenait depuis si longtemps. Alors, elle serra ses poings et se mit à hurler, dans le désert. Hurlement qui libéra des sanglots, ainsi qu’une… toute petite voix.

 

« Va, laisse couler tes larmes, n’aies crainte, elles vont réchauffer ton cœur, faire fondre la glace qui l’emprisonne. Tes larmes chaudes et salées, si vraies, comme les rayons d’un soleil, vont lécher l’iceberg dont tu es prisonnière, il est temps, avant que tu ne te fossilises, laisse couler tes chagrins, ne garde que le sel des choses. Va, lave ton corps d’eau chaude, pense à tes membres engourdis, pleure, libère-toi de tous ces cauchemars qui te hantent, qui en ont hanté bien d’autres avant toi. Va, maintenant que tu es à terre, seule, misérable, tu peux te redresser, maintenant que tu as froid, tu peux entendre les battements de ton cœur car c’est la vie qui reprend ses droits. Va, maintenant, tu n’as pas à avoir honte de tes souffrances. Va, tu n’as plus à avoir peur de ta solitude, car tu es unique, une unité, assez forte pour ne pas avoir à être supportée par d’autres, car tu as enfin compris ton pouvoir, tu n’es ni pierre, ni grain de sable. Va et apprends qui tu es maintenant, quelles souffrances t’ont façonné, quels drames te rongent encore, accepte ta fragilité. Tu as le pouvoir d’aller à la rencontre de ton être véritable relève-toi, et va … Vois l’éclair, écoute le tonnerre qui annonce son arrivée, et profite de cette brève étincelle pour apercevoir ton chemin dans la tempête. sers-toi de sa lumière pour t’orienter dans les ténèbres.

Chaque vie est faite de deuils, de souffrances, mais elles ne durent qu’un temps, célèbre-les, et marche car tes pas te mèneront vers le bonheur, même si certains te coûtent, le bonheur tu l’apprécieras d’autant plus… Va. La perfection n’existe pas, l’éternité n’existe pas, ici. Ici, les saisons, inévitables à la croissance de toute vie, n’en finissent pas de se succéder. Va, et écoute-toi, je suis ta voix, je suis toi…Je suis celle que ton cri retenait prisonnière. Il est temps de se relever. »

 

« -Non, je ne peux pas ! »

 

« Mais si, mais si voyons, il suffit de vous remettre sur vos deux jambes hi hi hi, c’est comme ça qu’on se relève, vous avez oublié ?»

 

Elle reconnut la voix du vieux Tho.

 

Il la fixa avec attention :

 

« - Je ne devais pas venir, mais il n’était pas prévu qu’il vous traiterait de la sorte, alors j’ai décidé de rétablir l’équilibre, en passant vous voir. Vous êtes prête ? »

 

« -Ah quoi bon, Tho… »

 

« -N’oubliez pas, quoi qu’on vous dise, vous seule détenez votre vérité hi hi hi c’est encore une épreuve que vous avez à affronter hi hi hi »

 

« -Et puis, approchez-vous, je vais vous dire quelque chose à l’oreille. »

Il lui murmura :

 

« - Oui, il n’a pas été très correct, hein ?… mais ne vous avais-je pas dit de vous méfier des hommes en rut, hein ? Je sais, je ne peux  pas tout prévoir, et puis la vie serait d’un ennuyeux !…vous trouvez qu’il a été injuste ?

Bon, que puis-je faire pour vous ?

Non, non, mes Pierre-Figure ne vous seront d’aucune utilité.

Voulez-vous que je lui jette un sort, par exemple, voyons, voyons… »

 

Il leva les yeux au ciel, fourragea dans son nez pour en extirper une minuscule crotte de nez, c’est ainsi que lui venait l’inspiration, puis reprit la parole :

 

« -Par exemple…

le sort du lézard ? Ca vous plairait ?

Tiens, que sa queue tombe, comme chez les lézards, mais qu’elle ne repousse qu’après qu’il vous ait présenté ses excuses ? »

 

Elle le dévisagea, il lui lança un clin d’œil

 

« -Vous… vous pourriez le faire, Tho ? » interrogea Guée, soudainement intéressée.

 

Il éclata de rire :

 

« -Hi hi hi, dites-donc vous reprenez des forces ! Vous voulez vous venger ? hi hi hi  C’est un signe de vitalité hi hi hi. Evidemment que non, petite naïve , je ne le peux pas, je ne suis qu’un oracle, mais avouez que ce serait drôle ! »

 

« -Tho, vous êtes, vous êtes…. » Elle desserra sa mâchoire et éclata de rire

 

« - très drôle…L’idée est excellente. Vraiment excellente ! »

 

« -Eh bien voilà, le rire est revenu  hi hi hi »

 

Puis il se volatilisa, comme à son habitude.

 

 

Elle reprit sa route, le regard concentré sur le chemin qui montait, se perdant dans les falaises, prenant garde aux pierres qui parfois faisaient obstacle à ses pas, à la terre humide qui menaçait de la déstabiliser. Avec courage. Elle arriva devant un panneau, qu’elle lut à haute voix :

« - Ici, vous arrivez à Lacanne, la Cité des Ancêtres ».

 

Elle sentit maman qui bougeait dans le sac, sembla pousser un soupir… étrange le pouvoir que semblait avoir la ville.




 

 

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Coup de cœur : 11 / Technique : 12

Commentaires :

pseudo : café rue et suis

Beau résumé de la vie, de la manière dont il faut parfois toucher le fond pour pouvoir rebondir. Un récit amusant où tu fais passer les affres de la vie avec le sourire ! Je l'ai lu avec un très grand plaisir. très grand CDC

pseudo : Cécile Césaire-Lanoix

Saisissant de réalisme... Tout simplement génial ! Bravo ! Cdc. ;-)

pseudo : PHIL

quel enfoiré ce mec!!!!!mais comme disent les coms précédents, génial!!!tu as un petit vélo qui toure à vitesse grand V dans ton joli cerveau, les neurones qui bouillonnent, bizzz dame de rang

pseudo : VIVAL33

Merci à vous café rue et suis, Cécile, d'avoir apprécié ;-) cet épisode de fantaisy, à la fois réel et irréel ;-). Amicalement

pseudo : VIVAL33

Hé oui PHIL, moi aussi je pédale ;-D! Bon, l'histoire (ma fantaisy) n'étant pas terminée, je ne me permettrai pas de juger ce personnage ;-D (tu sais, il était si gentil au tout début...). Merci pour ton com. Bisou ;-)

pseudo : Le gardien du phare

Fiction bien construite et captivante...

pseudo : VIVAL33

Merci gardien ;-)! Mes amitiés