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LE VOYAGE par Maxpire

LE VOYAGE

Aujourd'hui, c'est la grosse sphère bleue que je visite, on m'a dit de ne pas y aller mais c'est plus fort que moi, quelque chose me pousse à m'y rendre. Au fur et à mesure que j'avance les détails commencent à se dessiner; des formes de toutes sortes rattachés ensemble, tous, sans exception, sont entourés d'une matière que je n'avais jamais vu auparavant. De loin cela semblait bleue mais on peut y voir à travers c'est intriguant, bon assé de ce truc allons sur du solide maintenant.

On m'en avait vaguement fait part de cet être appelé ''humain'', mais je ne savais pas qu'ils étaient tant différents les uns des autres, allons voir de plus prêt ce qui se passe. Je n'ai aucune idée de ce qui arrive, ils ont tous l'air robotisés, aucune émotion dans leurs visages, tous en rang et avançant de façons syncronisés, avec je ne sais quel truc dans leurs bras. L'atmosphère est étrange, ils ont tous arrêtés et commence à pointé leurs outils vers quelque chose... un son sourd viens d'éclater et une dizaine de ces bêtes a explosés, une matière similaire à celle de tout à l'heure gicle un peu partout. Des envahisseurs? mais non, personne n'est assé stupide pour attaquer une planète sans raison. Ils doivent probablement se défendre d'un organisme qui essaie de se nourrir d'eux. Pendant que la poussière retombe au sol, des centaines de milliés d'aiguilles sont éjectées de leurs bâtons, je comprends alors que ce sont des armes. Je ne comprends rien de rien à ce spectacle, il n'y a aucun envahisseur, ils se détruisent eux-même! Comment des êtres munis d'assez d'intelligence pour ce construire de telles armes se combattent-ils? Je n'ai jamais vu une telle scène, c'est au delà de ce que j'ai connu je pars de cet endroit.

Ici c'est mieux, le sol est couvert d'une épaisse couche de sable et tout semble calme. Finalement, il n'y a presque rien ici, peut-être qu'il n'y a pas d'humain non plus, tout ce que j'apperçois d'ici sont des abris de faible qualitée, très différents des structures de tantôt, je me demande quelles sortes de créature vivent ici. Ah voilà quelque chose qui sort ; Deux pattes, des anneaux au cou, très peu vétu, d'une couleur foncé, on dirait une autre sorte d'humain, mais celui-ci semble faible, comparé à ceux de tantôt, celui-là doit probablement être trois fois plus maigre! Qui sont ces gens, ont-ils été oubliés, est-ce qu'on sait seulement qu'ils existent, comment est-ce possible? Allons voir s'il y a mieux, pour l'instant tout ce qu'il y a ici c'est de la solitude et ils semblent tous découragés comme s'ils savaient que la fin pouvait arrivé à n'importe quel moment.

Voilà un endroit qui me plait, de la verdure un peu partout, des structures solides, pas d'ennemis en vus, des lumières à pertes de vu. C'est ici que j'entre, dans un petit bâtiment, d'après mes observations ce serait une habitation pour plusieurs personnes; plusieurs noms sont inscrits sur un tableau et chacun possède un petit bouton qu'on peut enclencher. Pourquoi les portes sont vérouillés, de quoi ont-ils si peur? J'ai décidé de monté jusqu'en haut, et c'est ici ''13'' que je pénètre. En entrant, je vois qu'il n'y a qu'une seule paire de soulier, à gauche il y a un meuble pour s'y détendre et une boite noire qui émane beacoup d'énergie, il y est écrit ''pause'' et une autre petite boite y est rattachée et sur celle-ci y est attaché un autre chose avec des boutons. Si on se dirige à droite parcontre il y a un corridor qui mène vers une autre salle, à l'intérieur il y a plein de boites empilés les une sur les autres et un homme d'une assé bonne taille est assis par terre en face d'un autre appareil, sa tête est penchée vers l'avant, les mains lui recouvre le visage. Peut-être s'est-il blessé? En m'approchant je constate qu'il émet d'étrange son et que quelque chose s'égoutte de lui, sur l'écran j'apperçois des images de lui avec un humain femelle, Je ne saisi pas tout, elle semble être la source du problème, mais je me demande comment celle qui sert de reproduction normalement, peut avoir tant d'influence sur un homme et le mettre dans cet état, pourtant il n'est pas comme le ''foncé'', qu'est-ce qu'il lui faut de plus? Laissons faire les habitations, allons plutôt voir le centre d'évolution.

C'est similaire à chez moi, ils sont tous en groupes et ils écoutent tous celui qui a recueilli le plus d'information pour évoluer plus vite à leurs tours.Avec sa petite boite à la main, le sage allume la grosse boite à énergie et des mouvements sont reproduits sur le tableau, différents des simples images de tout à l'heure. Sur l'autre tableau, il est écrit au bâton blanc, ''La noirceur de ce monde''. Les images défilent et on y voit des gens tombés, des cadavres à la peau sur les os, des gens qui se morfondent... un peu ce que j'ai vu durant mon voyage disons. Après le film les gens se lèvent et s'en vont, certains discutent, ils ont pour la plupart l'air d'aller bien.Parcontre, un homme, un seul, a une larme qui lui coule sur la joue et murmure: '' je ne peux pas croire qu'ils réussissent à sourire après ce qu'ils ont vu, ils sont conscients de tout ce qui se passe, mais ils ne feront rien, il est temps qu'on agisse, mais seul je ne peux malheureusement rien faire''. Je m'en vais de ce monde, je n'en peux plus.

Après ce voyage, je compris pourquoi on m'avait interdit d'aller sur cette triste planète, Les gens sont corrompus par une force qui m'est inconnu, ils pensent à eux avant tout, même s'ils savent que leurs congénères ne s'en sortiront pas sans eux, ils ne les aideront que si ça leurs rapporte un petit quelque chose. Ce qui me toucha le plus fut cet homme, distingué des autres. Si jamais cette planète arrive près de son déclin, je contacterai cet homme et je l'aiderai, car dans ce que j'ai pu voir en une journée, il était le seul à posséder ce que les autres appellent ''un coeur''.
Maxime Cuillerier

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Coup de cœur : 8 / Technique : 8

Commentaires :

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Difficile de tout comprendre ...mais, il résulte de ce texte une originalité vraisemblable.

pseudo : maxpire

c'est un texte réaliste justement, dans le cadre du cours littérature et imaginaire au cégep.