C’est un matin d’avril
C’est un matin fébrile ;
La peur qui m’envahie
Le vide se faufile
C’est l’enfer qui m’aspire
Qui appelle ma vie.
Je suis seule à faire face
Mon passé me dépasse
Je n’ai plus l’énergie
Je veux fuir vers l’oubli.
A son image à lui
Je déteste qui je suis
Son exemple me poursuit
De cachets je m’emplis,
Mais contrairement à lui
La faucheuse me fuit.
J’ai pu quitter mon lit
J’ai retrouvé la vie
Et même si j’ai grandi
Je reste qui je suis.
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Style : Poème | Par café rue et suis | Voir tous ses textes | Visite : 549
Coup de cœur : 10 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : PHIL
la vie n'est pas ainsi enfin je l'espère, car si il est une personne à laquelle je ne veux ressembler c'est bien à mon père, amitiés
pseudo : Féfée
Poème très touchant. cdc
pseudo : café rue et suis
Heureusement Phil je ne lui ressemble pas pour tout ! sourires et merci de tes amitiés. Merci à toi féfée de ce CDC.
pseudo : nani
Tu écris avec force du fond du coeur, je sens ta négation, ton refus du passé et de ton origine familiale, tu peux refuser qui tu es pour te sauver d'une douleur, pour être toi et toi seulement...(désolée si j'ai mal interprété, ma fougue me porte parfois trop loin)...Mais CDC...
pseudo : café rue et suis
Longtemps j'ai refusé, chassé et oublié ! Aujourd'hui j'ai grandi, fini par ok mais parfois sur ma vie, les conséquenses du passé sont dures à accepter. Merci Nani de ton regard emporté.
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Sourire tout amical ! Celui qui comprend sans trop en dire ni en faire. Cdc