Les coteaux s’enflammaient,
Lorsque les vibrations,
De ses yeux noirs et flous,
Se perdaient elles aussi,
Dans les herbes dressées.
Par instant, le silence,
Comme la fine poussière,
Qui ternissait l’albâtre,
Traînait dans les coins sombres.
Je n’osais réveiller,
Ses yeux si silencieux,
Ni chasser de ma main,
Son ombre envahissante.
Son souffle me berçait.
Le parfum de son corps,
Comme le vent si changeant,
Transformait chaque objet,
En volutes de soie,
Tissus multicolores,
Vibrant à l’unisson,
Des lourdes campanules.
J’attendais son sourire,
Celui qui réanime,
Celui qui fait passer,
Du trépas à la vie.
Alors à l’horizon,
On entendait renaître,
Les derniers soubresauts,
Ceux qu’on avait tués.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 511
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Iloa
Hum...un délicieux poème. Merci !
pseudo : BAMBE
CDC pour ce moment de pure douceur.
pseudo : nani
Un face à face subtil et sensuel...
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