J'avais beau chercher, mais je ne trouvais pas ma place.

J'avais beau hurler, mais tu restais de glaces.

J'avais beau pleurer,mais toujours les mêmes angoisses.

Tout n'est que menaces, je me perd dans l'obscurité de mes pensées.

Mes pensées qui aux âmes déchirées se frappent jusqu'à saigner.

Tu m'as blessé mais je ne ne m'en suis aperçue quand voyant le sang.

De mes pensées troubles jaillissent des tourments.

Tu m'as aimé à trop le montrer.

Je t'ai aimé à ne plus savoir aimer.

De tes coups bas, j'en suis devenu plus forte.

J'ai dû m'éloigner, fermer des portes,

fermer mon cœur au bonheur,

bannir tous sentiments d'attachement.

Aujourd'hui j'apprends à aimer.

Loin de ton regard si vidé,

vidé de larmes, vidé de tout sentiments.

J'avance le cœur saignant.

Je ne me retourne pas car je sais que tu attends.

Attends que je tombe persécuté par ces tourments

que tu façonnes à ta convenance

pour que dans tes bras je danse.

Danse, danse à n'en plus finir.

Danse, danse à m'en évanouir.

Tu peux avoir mon corps mais tu n'auras jamais mon âme.

Aujourd'hui je te blâme.

Aujourd'hui je me réfugie dans d'autres bras,

et enlacée, sécurisée, je vide mes pensées.

Vider pour ne pas penser à toi.

Aujourd'hui, je suis libérée.

Enfin, je crois.