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La vie continue... (III) par sliven

La vie continue... (III)

Le jour après la rencontre avec lys, Félicien se balada dans son quartier comme d'habitude en flânant de gauche à droite. La neige avait déjà fondu, la vague de froid avait finit de traverser le pays et les températures d'hiver se remirent à grimper. L'humidité avait quasiment rempli les ruelles. Des flaques éternelles et des répondaient présentes à l'appel. Ces flaques, vous pouvez rouler dessus, les éclabousser, les gicler partout, mais rien n'y fait, elle se remettrons en place. Félicien s'amusait à esquiver ses flaques en sautant par dessus. Le ciel était grisâtre, il ne faisait pas bon de rester dehors car une pluie éminente aller se préparer. Cependant, un seul resta dehors face au danger. Un seul assez rebelle pour traîner et défier la pluie. C'était le terrain de jeu préféré de Félicien. Lorsqu'il pleuvait, il était le seul à mettre son nez dehors, personne n'était assez fou pour jouer sous une pluie torrentiel. Le ténébreux déluge donner une impression chaotique de la ville, avec l'ultime voyageur des intempéries. Systématiquement, il s'occupait à jeter toutes de sortes de choses dans l'eau, créer des barrages avec l'eau de pluie qui descendait des montagnes, où encore éclaboussait les voitures ainsi que les rares passant. Cependant ce jour là, Félicien n'avait pas la tête à ça.. Il se contentait de marcher face à l'averse. Il rêvassait, pensant à la fille rousse qu'il avait rencontrer le jour dernier.

 

  • Comment une fille aussi mignonne, peux être aussi placide? Elle à l'air sympathique mais me donne froid dans le dos. Et puis l'air sournois écureuil qu'elle a … Pourquoi j'en parle moi d'abord? En plus elle m'a insulter et fais du mal! Je sais c'est une sadique au cheveux rouges! Elle doit surement sortir d'un asile.

 

Soudain à l'autre bout de la rue, une silhouette d'enfant se dessine dans la brume.

 

  • Hein? Je pensais être le seul ici. Bah, sa doit être quelqu'un qui sort son caniche...

 

La silhouette se précise encore plus et pas de chien à l'horizon.

 

  • Euh... Ben il doit surement chercher quelque chose à l'autre côté de son jardin.

 

La silhouette continue son chemin droit vers lui.

 

  • Sa doit être un ami! Oui c'est sa! C'est juste un ami, ils savent que je traîne là.

 

La silhouette est presque visible.

 

  • Guillaume? Vincent? Thomas? non c'est Arthur!

 

Une petite fille fait son apparition.

 

  • Gnè?

  • Tient Félicien, sa va? (En criant)

  • Ouah!!! C'est face d'écureuil! Avec ma chance légendaire, elle est là pour moi. Vite faut que je me sorte de cette misère!

 

Le minot se mit à courir vite sur une courte distance se réfugiant derrière un mur.

 

  • Ah non, on dirait que sa va pas. Dit Lys sortant de nulle part.

  • Aaaaah! Pars de là Satan!

 

Félicien couru comme si il eu le diable aux trousses! Il se lança à nouveau dans une course folle, bondissant par dessus les murets, renversants les poubelles pour ralentir la cadence effréné de la roussette. Le jeune homme était un excellent sportif, il est le plus fort dans toutes les catégories entre les gamins de sa ville. Pour autant Lys était à tout près de lui, presque à deux pas.

  • Sa ne sert a rien de fuir, tu ne peux pas évité l'inévitable. (D'une voix sans expression accompagné d'un léger sourire)

  • AHHHHHHH!

 

Un cul de sac se posa net devant le petit!

 

  • C'est quoi ce bordel!?

  • S'en es finit de toi...

  • Ouah!!!

 

Soudainement, Félicien passe de justesse à coté d'un lampadaire et comme par enchantement...

 

  • Bunk! … Bada boum! (Lys se prit le poteau en pleine poire!)

  • Oh? Elle est vraiment dans les vapes? (Il prit un bâton et tâta la jeune fille qui ne réagit pas) Erf, on a encore eu de la chance! Allez une petite chanson pour fêter sa! Dans la jungle, terrible jungle. Le lion est mort ce soir!

 

Tout à un coup quelque chose attrape son pied.

 

  • T'es vraiment bête toi!

  • Hum?

 

Elle tira net sur sa jambe, lui faisant un salto avant en plein dans le lampadaire!

 

  • Bunk!... Bada boum!

  • Arf. J'ai toujours pas de bol .(d'une voix étouffé) Vas-y tu peux en finir avec moi monstre.

  • Idiot...

 

S'apprêtant à recevoir toutes sortes de mauvaises chose, Félicien ferma les yeux et serrant les poings.

 

  • Smack.

 

Le gosse ouvrit ses yeux doucement. Ces yeux bleus étincelant admirèrent la beauté de l'ange qui se tenait devant lui. Elle était encore plus belle avec les cheveux mouillé. Ils étaient couché tout les deux l'un en face de l'autre, sans se détacher du regard. L'instant paressait magique. Il ne disait rien mais la pluie parlait pour eux. Ils s'échangèrent un légers sourire. Ils étaient pas mignon ces deux là? Jusqu'à un moment, les expressions sur leurs visages disparurent au même instant.

 

  • N'y voit rien de personnel!

  • Comment pourrais-je voir quelque chose de personnel avec toi puisque tu n'a aucun sentiments!

  • Même pas du vrai. Crétin de premier de choix!

  • Cœur de glace!

  • Parano!

  • Face d'écureuil!

  • T'es tellement fou, que t'imagines n'importe quoi!

  • Ah, toi aussi tu trouve que j'ai une imagination débordante? On me la souvent dis, il paraît que c'est du à... (moment de réflexion) Et tu cherches à m'embrouiller là!

  • Niark niark niark.

  • T'es vraiment qu'une sadique!

  • On me la souvent dit, c'est parce que je suis timide, j'exprime pas mes sentiments comme tout le monde c'est tout. Mais je suis pas insensible c'est que … ( autre moment de réflexion) Espèce de …

  • Muhahaha!

 

Après s'être mis la tête pendant plus d'une heure assis ensemble sous un porche, il s'étaient réconcilier et rigolaient ensemble. Ils avaient le même humour, les même passions et se ressemblaient terriblement malgré tout. Six heures du soir, ils songèrent tout de même à rentrer chez eux.

 

  • Bon ben je dois y aller, je te dit à demain.

  • Oui moi aussi, il faut que j'y aille, mes parents vont pas tarder à rentrer et ne savent pas que je suis parti.

  • Ok à la prochaine, je me suis bien amusé avec toi.

  • Moi aussi.

 

 

 

Ils se séparèrent après un dernier rire. Et si il n'en avaient pas l'air, ils s'aimaient déjà beaucoup, les apparences sont parfois trompeuses.

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