Publier vos poèmes, nouvelles, histoires, pensées sur Mytexte

I'm your fool par Cédric Maidwith

I'm your fool

J’ai une confession à te faire, je suis ton fou… J’aime à l’excès ou je n’aime pas, je ne sais pas faire autrement,  même si oui même si tu es mariée et même si oui même si je suis avec une autre je ne prends jamais  de ligne courbe pour assouvir mes envies. Trop, oui j’en fais trop, mes blessures sont belles et bien réelles cher miroir, pense à moi car je ne sais pas faire semblant, sans carapace en amour en un mot, nu.

Une nouvelle vie ? Ensemble, joli goût de vie… Je sens que tu m’échappes tu t’échappes je te rattrape on se trouve on se chasse je te fuis tu me poursuis et aujourd’hui et maintenant, tu pars seule loin de moi, loin de lui loin d’ici. Partir avec toi ? L’océan quelle belle destination j’aime tant l’idée de me réveiller au soir de ma vie t’avoir à mes cotés et voir les vagues bouger mon âme, mais je ne suis pas encore assez vieux, loin de l’océan, tu ne seras jamais à mes côtés…

Alors encore plus de drogue et d’alcool, oublié non je n’oublie pas comme je ne me cherche pas les souvenirs. On ne sera jamais qu’un baiser d’amant, tu seras mon émotion nocturne quant avant de m’endormir ivre j’irais pleurer de t’avoir connu, d’avoir pu t’accrocher, mais après les pleurs viennent les excès, rien à foutre du soleil, rien à foutre des autres. Je vis notre distance je ne subis pas ta distance. Pourquoi les excès ? Par facilité oui cette facilité et je suis tellement doué dans mes excès.

J’ai besoin des miens pleurer dans leur bras, leur raconter que nous c’était plutôt bien, que nous ce n’est plus rien. Leur dire combien je souffre, mes excès encore et encore, la souffrance me rappel combien je vis. Je souffre et j’hurle de vouloir tout, de ne pas laisser le choix, tout est à moi. Tiens, tu m’appelles, tu m’appelles ? … Pourquoi m’appeler en pleurant pourquoi m'appeler ? Phrases futiles, mots bidons… Oui je pleur de joie de t’avoir eu un instant, non je ne partirais pas, oui j’aime t’avoir à mes côtés, non je ne serais jamais à tes cotés. La route mal tracée et je suis hors chemin, ne cherche pas une logique car je cultive comme un bon jardinier l’illogique, tu aimes ? Je suis un sale gamin égoïste et je cherche je trouve je marche je ne tiens pas en place. Je ne tiens jamais en place car je ne suis jamais à ma place. La vie est faite pour aimer, on s’aime donc on vit. J'veux en rester là, pas par peur je ne connais pas la terreur en amour, je ne serais jamais un duplicata si j’en chie sache que je déchire après tout ce qui se trouve face à moi, l’imbécile est buté mais je garde en mon cœur ton cœur ma fureur, t'es belle ma fureur... belle. Cette nuit en caressant tes cheveux, te voyant t’endormir je me fais une raison, tu partiras. Je sors de cette chambre, dehors froid pluie vent peu m’importe, je cri combien j’aime te savoir à coté de moi, je crie... et tu m'appelles...

Ta douceur détruit et ce soir, ma blonde, tu me manques, on vivra mieux demain…

"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"

Style : Pensée | Par Cédric Maidwith | Voir tous ses textes | Visite : 704

Coup de cœur : 13 / Technique : 11

Commentaires :

pseudo : Iloa

Quel cri ! Beaucoup d'émotion...

pseudo : malone

j'aime la dernière scène... Toi dehors, hurlant comme un "doux dingue sans slip"... madame qui te ramène à la raison. Mais est-ce vraiment ce qu'on veut?... j'ai une confession à te faire... Tu es son fou! et le mien pour ce soir... CDC et au plaizir l'ami...

pseudo : nage

super, oui quel cri.CDC.

pseudo : Chrysalis

J'aime beaucoup ce texte ! Cela vient du coeur, c'est un cri poussé dans le désespoir, quand on ne sait plus quoi faire d'autre, quand on est perdu, seul, avec un mur immense devant soi. Bravo, et bon courage.

pseudo : Karoloth

Excellent, on ne s'ennuit pas te lire, tu sais aller au fond des choses.

pseudo : VIVAL33

Intense!