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Personne d'autre. par Camille.C

Personne d'autre.

 

 

 

(...) Tu la regardes fixement comme pour attirer son regard, ou bien ses lèvres sur les tiennes; je ne sais pas. Assis cote à cote, ta main frôle ses cheveux à plusieurs reprises, pour finalement passer tes doigts dans sa chevelure châtain claire. Un sourire se forme sur ses lèvres, mais elle ne bouge pas. Elle bouquine un livre, pur prétexte pour te faire croire que tu la laisses indifférente. Pourtant, son corps frissone intérieurement au simple contact de tes mains. Tu caresses tendrement, et du revers de la main sa joue rosâtre qui devient subitement rouge. Ceci te fait rire, et elle aussi. Mais pourtant, ses yeux ne quittent pas son livre. Tu t'approches lentement et poses ton menton sur son épaule. Elle t'observe, tu le sais; tu le sens. En une seconde, ses yeux verts que tu trouves magnifiques se détournent de son livre, et te fixent. Elle s'éloigne du dossier du canapé afin de laisser tomber ta main sur ses hanches. Saisissant tes cinq doigts, elle sourie, mais ne te regarde plus. Ses yeux brillent, éclatent de bonheur. De ta main libre, tu attrapas son menton et l'obligeas à te faire face. De son air malin, elle te regarda et baissa les yeux. Sans réfléchir, tu déposas sur ses lèvres un baiser emplit d'amour. Elle libéra ta main auparavant prisonnière, et enroula les siennes autour de ton cou, puis t'embrassa à nouveau, avec une tendresse inouïe. Son livre tomba à terre, et elle en profita pour s'approcher encore, au plus près de toi, resserra l'entreinte autour de ton cou. Elle passa sa main dans tes cheveux frisés, tout en dévisageant chaque trait de ton si beau visage. Elle t'embrassa à nouveau, mais cette fois ci, ce fut un baiser fougueux, plein de chaleur. Son corps brulait, collé au tien. Et ton coeur battait plus fort encore, face à cette fille que tu qualifiais d'unique. Elle t'avait ouvert les bras, durant toutes ces nuits où tu pleurais ton amour perdu. Et là, elle mettait à nu ses sentiments, bien qu'elle en ai déjà souffert. Elle s'en foutait royalement à cet instant. Rien ne pouvais être plus beau.                                                                                                                                                                         Ses yeux se plongèrent dans les tiens puis, elle murmura quelque chose à ton oreille :

" - Mieux que tout; mieux que la vie. "

Tu l'avais ton bonheur, en quelques mots. Et elle, t'attendait depuis si longtemps.


Et si cette jeune fille, c'était moi ... Moi qui attends ce moment, moi qui t'attends. Je te laisse le temps d'être prêt, mon Amour. Je t'aime.

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Style : Pensée | Par Camille.C | Voir tous ses textes | Visite : 686

Coup de cœur : 10 / Technique : 9

Commentaires :

pseudo : BTD

J'aime beaucoup !

pseudo : Camille.C

Merci :)

pseudo : Karoloth

Ô, le frémissement sous la douce caresse, les doux aveux, les doux serments. CDC!!