Le Comité Pour la Paix avait réussi. Après plus d'un siècle de combat, le dernier Chef d'état, retissant, avait enfin signé le décret : une sorte de contrat inviolable mettant en avant le désarmement total, le recyclage des industries militaires et une paix inconditionnelle.

Il n'avait pas eu réellement le choix, un référendum avait mis en avant le fait que 94 % de la population souhaite la paix dans le monde. Ce jour historique sera à jamais gravé dans la mémoire des gens, comme étant premier jour de la fin des conflits internationaux. Tous ont signé, Chef d'État, Dictateurs, Chef de tribus et même groupuscules extrémistes, sous la pression du peuple qui gronde, peu eurent le choix de s'opposer.

Ce jour-là, tous se serrèrent la main, s'enlacèrent, s'embrassèrent, tous avaient espoir de vivre à jamais en paix, sans se soucier d'un lendemain ou leurs filles et leurs fils seraient envoyés dans une énième guerre ou la peur qu'ils soient rapatriés dans une boîte en carton, ne les rendaient guère confiant. Ce soir-là le monde entier fit la fête, alcool à foison, et dans l'euphorie générale de nombreux couples éphémères se formèrent : Une étude statistique démontrera d'ailleurs que l'année précédente ce décret, le nombre de naissance explosa littéralement.

Quatre années passèrent dans un calme plat. Aucunes attaques terroristes, aucuns État ne se réarma secrètement, aucunes guerres sanglantes n'éclatèrent, au grand dam des journaux télévisé. Rien ne semblait pouvoir troubler ce calme plat, le budget des états dédié à l'armement, parfois astronomiques, avait été réparti dans de nombres domaines comme l'emploie, la santé, le développement durable, l'aide international pour le développement des pays en difficulté.

Quinze fêtes eurent lieux depuis le décret. Quinze ans passèrent sans le moindre scandale militaire. Les états semblèrent désormais totalement muselés : les armes avaient été éradiquées de la planète, les usines de fabrication d'armes reconduite en usines de jouets, symboliquement. Étrangement, depuis l'arrêt des guerres, la démographie planétaire ne cessa d'augmenter de manière alarmante. Chaque jour des milliers de nouvelles bouches crièrent famines.

Vingt ans de Paix. La situation devint critique : Les journaux télévisé, ennuyeux il y'a dix-neuf ans, étaient aujourd'hui devenus le théâtre de « Flash Infos » mettant en scène l'évolution majeure de nouvelles maladies, de la famine mondiale incessante, ainsi que d'innombrables images montrant l'horreur du mal logement. Un reportage montrait par exemple plusieurs familles logées dans une seule pièce dans des immeubles généralement toujours plus délabrés.

La race humaine allez à sa perte.

Vingt ans et un jour. Trop c'est trop. Le chef d'État d'un petit pays reculé ne peut plus supporter ces conditions de vie. En quelques semaines, il réunit des troupes entières et fit fabriquer des frondes et des lances. Dans le secret le plus total, il prépara l'assaut de son pays voisin, afin de posséder de nouvelles terres qui pourront nourrir ses concitoyens. Au Diable ce maudit décret !

Vingt et un an. Nouvelle Guerre Mondial, armé de fronde, lance et autre armes blanches rudimentaires, nous allons assister, mesdames et messieurs, à la plus longue et plus meurtrière Guerre que le monde ai connu. Qu'importe les bombes, la faim et la maladie les avaient rendus complètement hystérique.