Le reflet opalin du ciel
sur l'évanescence éblouie
d'un couple de cygnes qui fuit
dissipe doucement le fiel
de mon existence lutine.
Le gai clapotis de l'étang
s'unit à la brise mutine
qui effleure les églantines
cendrillons rouges du printemps.
Parmi les nénuphars en fleur
quand l'onde frissonne en cadence
loin des mortels les cygnes dansent
la pérennité de leur cœur.
Ils vont et moi je considère
ces usines dans le lointain
tandis que mon rêve s'éteint
comme en hiver les réverbères (ter)
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Style : autre | Par Ombres et lumières, une vie | Voir tous ses textes | Visite : 647
Coup de cœur : 7 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Déméter
Beaucoup de poésie dans cette chanson.
pseudo : lagomys
Nous feras-tu un cygne quand les étangs ne refléteront plus les fumées âcres de ton cœur ? CDC mélancolique.
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Coucou Déméter, coucou Lagomys, je n'avais pas lu ces commentaires. Merci à vous