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Telle une poupée sans vie par Camille.C

Telle une poupée sans vie

L'emprise de ses mains sur mes poignés était bien trop forte pour que j'y résiste. Il me plaqua au sol, ne me laissant aucune chance d'égaler sa force. Tel deux gamins s'amusant à se battre. Mais lui, ce nétait pas un enfant. De plus, je compris qu'il ne jouait pas.

En une fraction de seconde, il déboutonna mon chemisier, et mon jean troué. Il fit face à mon corps en sous vêtements. Cet homme devait avoir la cinquantaine; mais son visage m'était inconnu. Je ne le connaissais pas. Son regard était pourtant submergé par le désir, l'envie insurmontable de mon pauvre corps. J'avais peur. Pire que ça, j'étais éffrayée, tétanisée. Sans aucune gêne, il embrassa chaque partie de ce quétait mon corps. A cet instant, je compris que j'étais perdue.

Il ôta son pantalon, me regarda, me sourit et lança un rire narquois. Puis, il viola mon innocense.

Les alrmes roulèrent sur mes joues, mais je ne pris pas conscience de ce qui m'arrivait. Je voulu crier, de douleur mais surtout pour que quelqu'un m'entende. Que l'on comprenne que cet individu, je ne sais de quelle espèce, me faisait souffrir.

Puis il me laissa là, satisfait de son acte. Telle une poupée, j'étais incapable de faire quoi que se soit. Recroquevillée sur mon corps salit, je demeurais ainsi durant des heures, sur le sol humide et froid. Je me levai, lasse et épuisée. Mes jambes étaient flageolentes et supportèrent tout d'abord très mal mon poids. J'enfilai mon vieux jean et ramassai les débris de mon chemisier. Je marchai, sans but précis, puis rentrai chez moi. J'aurais désiré arracher ma peau, alors sous l'eau bouillante de la douche, je frotais du peu de force qu'il me restait, mon corps maintenant sans vie.

Cet homme avait réussit à me tuer, d'une certaine manière. On ne s'imagine pas une seule seconde que ceci puisse nous arriver à nous. A quatorze ans, à peine.

Seule sur mon lit, une envie de mort me prit. Je me gavai l'estomac de médicaments, à fortes doses. J'écrivis juste un petit mot sur un bout de papier, puis le sommeil m'emporta; un long et paisible sommeil.

" 23h46. Je t'aime, vis pour moi. "

" - C'est finit, décréta le mèdecin le lendemain. Terminé. "

 

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Style : Nouvelle | Par Camille.C | Voir tous ses textes | Visite : 652

Coup de cœur : 9 / Technique : 8

Commentaires :

pseudo : nage

Beau texte, mais j'ai du mal avec la fin.j'ai un problème avec le suiside.Peut-être que c'est ça qui m'a sauvé.Bien venu parmi nous biz amical

pseudo : alnilam

Les hommes qui commettent ces horreurs ne se rendent pas compte de ce qu’ils détruisent . Même si ce n’est pas facile, il faut absolument porter plainte pour que ces crimes soient punis. Trop des ces actes immondes restent encore impunis.