Prendre entre ses dix doigts
L'humus fertile
Rendre comme il se doit
La terr' facile
Le nez lever au vent
Senteurs subtiles
Toujours aller devant
Entre orge et mil
Maman dis-moi
Suis-je né pour souffrir
Dis-moi Papa
Quand vais-je enfin mourir
Le Temps toujours nous entourloupe
La terre a séché dans nos mains
Qui se croyait l'humus en poupe
Entre orge et mil meurt au matin
6.12.9
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Style : Poème | Par Ombres et lumières, une vie | Voir tous ses textes | Visite : 471
Coup de cœur : 12 / Technique : 12
Commentaires :
pseudo : Karoloth
Dieu que c'est triste.
pseudo : nani
Ainsi va le cycle de la vie...( en raccourci...)
pseudo : BAMBE
C'est pas le soir Ombres! Mais c'est si bien écrit! CDC
pseudo : Iloa
Si les parents avaient réponse à tout, jamais l'espoir ne nous quitterait...CDC
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Merci Karoloth/ Nani/ Bambe/ Iloa : vos réactions, auxquelles je suis réellement sensible, me montrent cependant les limites de mon art ! Il ne semble pas que soit perceptible le fait que je songeais ici aux humains de transhumance (entre orge et mil)!
pseudo : Iloa
Tu offres un poème avec ce que tu es et nous le recevons chacun avec ce que nous sommes. L'important est qu'un poème nous fasse vibrer...qu'on le fasse nôtre.Sourire en coin !
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Mais, j'aime bien aussi ton sourire de face, Iloa ! Sourire.
pseudo : malone
Tes mots m'emportent de plus en plus. Je les reconnaîtraient parmi mille. En plus j'apprends plein de nouveaux mots alors merci à toi, gros CDC et au plaisir mon ami...
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Au plaisir, gentleman !
pseudo : MOSFAN
Poignant ce texte!
pseudo : lagomys
Tu as fait danser des phrases, tu as fait chanter des rimes ; maintenant tu fais pleurer les mots, et tu les fais souffrir jusqu’à toucher la mort. C’est pour cela que tu es un poète ! Touché au coeur.
pseudo : Ombres et lumières, une vie
Merci MOSFAN, merci Lagomys de valider ce court écrit. Sourire.