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Bienvenue au pays des Dragons -3- (première partie) par VIVAL33

Bienvenue au pays des Dragons -3- (première partie)

 

 

La très haute Cité de la Méduse, appelée aussi la Cité Parapluie, était couverte d’un dôme translucide (mis en place après le terrible déluge de 2800) protégeant ainsi tous ses sujets des intempéries.

 

Ici, on vous offrait, pour vous détendre, des images qu’on jugeait reposantes. Sur chaque place, dans chaque chambre d’hôte, étaient disposés des aquariums, dans lequels reposaient des cnidaires.

Aurelia aurita, Pelagia noctilucas, Carybdea marsupialis, Chrysaora hysoscella… assuraient le spectacle.

Leurs mouvements ondulatoires, la contraction régulière des muscles de leurs ombrelles avaient pour effet de détendre la population, et les voyageurs las, captés par ces silencieuses visions plongeaient dans un état de relaxation intense.

 

Ici, on  parlait des méduses.

On se relaxait au rythme des méduses.

On vivait du commerce des méduses.

Ici, on se nourrissait des méduses.

 

Figurant au menu de tous les restaurants, on pouvait vous les servir bouillies, coupées en lanières puis accommodées d’épices fraîches, frites, ou en beignet. Parfois aussi, elles étaient séchées, avant d’être émincées et servies accompagnées d’une vinaigrette sur lit d’algues.

 

Le seul mot qui vint à l’esprit de Guée, pour qualifier l’atmosphère de la ville fut « fluctuante » Toutes ces fenêtres ouvrant sur le monde aquatique, lui rappelèrent, l’espace d’un instant, nostalgique, le fabuleux endroit d’où elle était issue.

 

Cette ville s’agençait en paliers.

Au premier palier, on y trouvait les commerçants.

Au deuxième palier, les cuisiniers.

Les résidents de la cité vivaient, quant à eux, sur le troisième palier, les bruits de la rue les incommodant peu, puisqu’un étage les en séparaient.

Les effluves de cuisine pénétrant jusqu’aux appartements, il était préférable d’occuper les logements, les plus convoités, situés au dessus des grands restaurants (le must : les classés 3  étoiles  au guide Marin), l’odeur y étant plus savoureuse.

Quant aux mal logés, ils vivaient au dessus d’infâmes gargotes, et devaient faire preuve d’un énorme courage ou d’une grande résignation pour supporter l’odeur pestilentielle émanant des fourneaux.

Au quatrième palier trônait la résidence de Mentor 56 ou plutôt son complexe hôtelier .

Mentor 56, actuel administrateur avait hérité de la ville par son père. Passionné de méduses, il avait décidé d’y développer l’art culinaire et s’astreignait, depuis le début de son règne à rendre goûtu la chaire fade de ces curieux animaux. Féru d’océanographie, il avait fait ériger, sur son palier, une pièce aquarium, de 50m de hauteur, pour sa collection personnelle. Ben vanta la beauté du site, et dit y avoir été régulièrement invité.

 

Après être allée réserver une chambre d’hôte, sur les conseils de Ben, et l’avoir payé en Pschii, la fameuse monnaie magique qui facilite la vie, Guée se rendit au second étage demandant à visiter les cuisines, ayant gardé en tête, les paroles de Tho le Torturé : désosser la méduse.

Assistant au découpage méthodique de plusieurs espèces, elle observa avec regret, que sous l’ectoderme, l’endoderme, la mésoglée, l’estomac… n’apparaissait aucune trace d’un quelconque squelette.

 

Quelques heures après, elle retrouva Ben, au point de rendez-vous qu’ils s’étaient fixés, dans la rue marchande.

 

Zinzoline, l’enquêtrice, revint peu après se poser sur l’épaule de Guée :

 

«- Alors, un indice petite mouche ? » demanda-t-elle mentalement ?

 

  - Rien… à part une invitation que vous allez recevoir du régent de la ville, Mentor 56 . N’oublie pas que tu n’es pas censée être au courant »

 

Quand la visite de la ville et de ses très nombreuses ruelles toucha à sa fin, Guée fit une pause en s’asseyant sur le sol, refusant, par suspicion la glace au sorbet que Ben lui proposait. La vue de ces choses informes, qui se retrouvaient constamment dans son champ de vision, où qu’elle porte son regard, commençait à la mettre mal-à-l’aise.

S’adressant mentalement à Zinzoline :

 

-«  S’il te plaît, aide-moi à trouver ces fichus os, je n’en peux plus de tous ces mouvements flasques , ces films sur les méduses, je …, je commence à avoir la nausée.

Sur cette terre ferme, j’ai la tête qui tourne…

De la gélatine. Partout. Du mou. De la mollesse. De la nonchalance. Des mouvements ondulatoires, à faire vomir…je les regarde tellement tanguer que j’en deviens moi-même, curieusement, apathique et indolente. Toutes ces effigies. Ce culte à la Méduse, ce n’est rien que du goût, et du mauvais!

 

(Là, je vais faire une pause, je ne me sens pas bien, moi non plus,  un peu barbouillée, la nausée, peut-être le mal de mer, c’est vrai quoi, je voulais écrire une fantasy, maintenant, je me dis que je suis peut-être simplement visionnaire, lucide, très lucide, trop lucide, voire extra-lucide, parce que nos descendants, ils n’auront peut-être plus que ça à manger, dans nos océans, des méduses…pouah… bon je me reprends…)

 

Zinzoline, qui était très intelligente (je vous rappelle : QI et QE supérieurs pour la fine mouche) essaya de distraire son amie en lui contant un peu de l’histoire de cette ville, dédiée aux cnidaires.

 

La cité de la Méduse avait été, en l’an 2800, lors du cataclysme qu’on avait appelé « Noé rebirth » préservée de la montée des eaux, du fait de sa  construction sur le Mont Mêê. La cité n’avait donc pas été engloutie, et l’eau s’était arrêtée au niveau des commerces. Mais la prolifération des méduses avait été phénoménale : certains disaient que le rejet, dans l’eau, des engrais utilisés pour la culture des sols aux alentours, le réchauffement de la mer, la prolifération du plancton avaient contribué à leur pullulation. Aujourd’hui, les champs cultivés dans « la cuvette », avaient été recouvert par l’eau, et « la cuvette », était devenue, un lac salé.

 Il ne restait plus, pour la population que des méduses à manger.

La dynastie Mentor avait donc décidé d’éduquer le peuple, de développer et habituer les papilles à manger cet accident biologique.

Car il leur fallait, à ces méduses, de nouveaux prédateurs.

C’était obligatoire dans toute chaîne alimentaire.

Il fallait rééquilibrer, et compenser cette perturbation écologique.

La corriger.

Donc : ils se devaient d’ingérer tous ces surplus de cnidaires.

 

Le soir, Guée et Ben furent effectivement invités à un grand repas. Il se rendirent au quatrième étage. Dans une somptueuse salle des banquets. Baies vitrées ouvrant sur une terrasse surplombant la cité. La mouche vint avec eux. Pour qu’elle passe inaperçue, Guée portait une robe longue couleur zinzolin. Une tenue de camouflage pour son amie.

 

Mentor 56 fit son apparition et prit place au centre de la table. Il demanda aux voyageurs de s’asseoir à ses côtés. Autour de lui, les restaurateurs les mieux notés. C’était encore un repas dégustation.

 

« - Je ne l’aime pas ce vieux, confessa Zinzoline. Même s’il a une apparence affable. Il sourit trop. Et puis, tu as vu comment il te regarde en te dévorant des yeux ? A croire qu’il vient de découvrir le plus gros spécimen de Nemopilema nomurai qu’il ait jamais vu, oh, il va t’embrocher celui-là… Tu dis ? Ah, mais moi je ne sais pas s’il est en période de rût, je n’y connais rien aux hommes, simplement je te répète que tu lui ouvres l’appétit… Je sens le danger, mais promets-moi une chose, de ne rien dévoiler à mon sujet, quoiqu’il puisse m’arriver. Je vais tenter d’en savoir plus».

 

Sur ce, Zinzoline s’envola de l’épaule de son amie, et vint tournoyer autour de Mentor. Piqua du nez dans son verre de vin, puis alla tournoyer autour du Haut- Dignitaire.

L’homme l’aperçut, et subitement claqua dans ses mains. La mouche, sous le choc, tomba dans la soupe de méduse qu’on venait de leur servir. Alors, Mentor prit une cuillère, repêcha la mouche puis l’enfourna dans sa grande bouche.

Sous le regard atterré de la Guerrière :

 

« -Mais qu ‘avez-vous fait ? balbutia-t-elle, soudain livide

 

 -Je viens de tester une nouvelle recette hyper protéinée. Il faudra que j’en parle à mon cuisinier. Une jolie touche de couleur qui apporte en outre, à la texture une richesse indéniable…

 

Guée se tût, se rappelant la promesse qu’elle venait de faire.

Et puis,dans ce monde, quand vous promettiez quelque chose, vous vous trouviez subitement lié à cette parole, et impossible de s’en défaire. Il ne sortit donc aucun son de sa bouche malgré son effroi.

Mais un soudain sentiment de solitude l’accabla.

Son amie venait d’être broyée par le Mentor.

 

Pareille scène s’était déjà produite dans sa vie, avec une furie qui avait tué son animal de compagnie.

Un jour où elle avait trouvé réfuge dans la grotte bleue.

Oui, une folle furieuse s’était attaquée à Mu, sa murène apprivoisée, et avant que Guée n’ait pu réagir, elle avait emportée sa dépouille.

Et ça en avait fait toute une histoire, d’ailleurs…

 

« -Mais quelle tête vous faites, jeune femme !  C’est ce copieux repas, que vous n’appréciez guère? 

 

-Repas copieux, tu parles, gobeur de mouches ! dit-elle, en aparté, à Ben : Consommé de méduse, suivi d’un tartare de méduse, puis d’un sauté de méduse, et enfin, en dessert, dôme de méduse verte….

 

-ah non, pour le dessert, ils ne sont pas encore au point. C’est simplement une très vieille recette, inspirée par nos ancêtres. Il est vrai que la consistance tremblotante n’est pas sans rappeler les mouvements de la bête, en proie aux courants marins… et sa texture translucide y fait écho. Mais c’est simplement ce qu’on appelle de la « jelley », » rectifia Ben.

 

 

Acceptant finalement l’invitation du Maître, Guée se leva de table, pour le suivre, curieuse de visiter cet aquarium qu’on qualifiait d’unique.

Mais où était passé Ben ? Et les autres invités?

Elle se retrouva seule avec Mentor.

Celui-ci appuya sur un interrupteur, faisant lever des stores, et là, merveille !

Le fameux aquarium géant, un monde océanique miniaturisé, apparut devant leurs yeux, auréolé d’un savant jeu de lumières.

 

«-Magnifique ! » cria-t-elle à la découverte de ce spectacle.

Les anémones rouges, vertes, oranges se mariaient  aux algues ondoyantes et, mêlant leurs tentacules à des éponges qui déployaient leurs plus belles formes, semblaient frémir d’un bonheur proche de l’orgasme.

Le tout parsemé d’un plancton luminescent.

Un paradis aquatique

 

«- Je le savais, que ça  allait vous plaire. Car vous êtes une de celles qui ont passé la porte, non ? Allons, ne vous en faites pas, vous n’avez rien à craindre, je ne vous mangerai pas, car, ici, une parole est une parole.

Je tenais simplement à avoir votre avis de connaisseuse, sur l’agencement de l’aquarium, je tenais à m’entretenir seul avec vous.

 

 -Très beau, sublime, et cette couleur, un vert fluorescent pour cette Anthopleura scanthogrammica géante! comment avez-vous fait ?

 

 -Oh, j’ai réussi à adapter certaines, disons, espèces à la vie en aquarium, les gens de mon laboratoire sont très efficaces. Regardez cette Urticina lofotensis et le pourpre de ses tentacules… Beaucoup de lumière et de la nourriture, voilà un des secrets !

 

-Et vous les nourrissez comment ?

 

-Chaque soir, des hommes viennent déposer sur l’anémone des petits morceaux d’Aurelia aurita, principalement, que nous enrichissons avec certaines substances.

 

 -Mais pourquoi ne pas directement élever les Aurelia dans l’aquarium ? Les anémones n’en consommeraient pas plus que de raison…

 

 -Oui, il fut un temps où il en était peuplé, mais comprenez que je voulais un aquarium spécial, un paysage marin d’un rougeoyant exceptionnel, composé d’anémones, de coraux, d’algues, et ces petites méduses sont si communes…mais venez-voir ! »

 

Il lui désigna un monte-charge, elle le suivit et ils parcoururent les dizaines de mètres les conduisant sur une plateforme, jouxtant le haut du bassin.

Mentor s’accroupit, toucha l’eau.

 

« -Dites, cela vous dirait une petite baignade ? »

 

Soudain, son visage se marqua d’un rictus grimaçant, il s’excusa de devoir s’absenter momentanément et sortit de la pièce, en se tordant le ventre, pestant contre le cuisinier et son tartare de méduses. Oh, il allait le regretter…

 

Une petite baignade ? Elle en rêvait depuis tout-à-l’heure,  à cet univers mis sous vitres. A des doux souvenirs. Mais avaient-ils été si doux ?

A son ancien foyer, qu’elle embellissait à l’instant même, elle s’en rendait compte. Mais elle était irrésistiblement attirée par cette eau, ce florilège d’anémones… Alors, n’y tenant plus, elle défit la robe longue couleur zinzolin, qui lui glissa le long des hanches, dénoua ses cheveux. Elle plongea dans l’aquarium, plongea jusqu’aux anémones, mais manquant d’air, elle dut remonter à la surface de nombreuses fois… elle ne savait plus respirer sous l’eau. Une conséquence de la mutation. Ce qu’elle commença à trouver bizarre,c’était ce désert aquatique. Elle se laissa remonter à la surface. Agrippa la plate-forme, et vit que Mentor était revenu.

Elle n’entendit pas ses paroles, parce qu’une autre voix lui dit :

 

 « -Guée, vite, sors de l’eau, tu es en danger, c’est moi Zinzoline, j’ai les infos que tu cherchais ! »

 

 Elle distingua au dessus de l’aquarium, une toute petite tache violette.

 

« -Vite, vite… »

 

Guée s’agrippa à l’aide de ses deux mains au plateau, mais Mentor l’empêcha de remonter à la surface, lui écrasant de ses talons ses doigts. Il riait aux éclats. Puis il s’éloigna, à l’aide du monte-charge la seule issue pour sortir de ce monde aquatique.

 

 -Guée, j’ai tes infos, surtout n’écoute pas celle qui va t’apparaître, ne t’approche pas de la… »

 

Elle n’entendit plus rien que des moteurs qui se mettaient en marche. Ne sentit plus que ce nouveau courant marin qui l’entraînait vers le fond. Une porte venait de s’ouvrir, une forme gigantesque venait de surgir d’une cavité. Cela ressemblait à un cube translucide. Magnifique. Qui s’ouvrait. Majestueusement. Des voiles se gonflant, dégonflant, en un rythme régulier. Un spectacle fascinant, une espèce qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Une déesse des Mers, fantomatique, traînant derrière elle de très longs tentacules.

Une blancheur éclatante qui l’attira et sembla lui susurrer :

 

-« Approche ma belle, je ne peux pas venir vers toi, car c’est le courant qui me guide, toi seule peut me rejoindre. Viens te blottir dans mes chairs élastiques, rebondir sur mes formes, mes courbes, nous nous nourrirons mutuellement.

Viens ma beauté, nous nous connaissons depuis si longtemps. Te souviens-tu ?  Entends mon cœur qui bat, les pulsations qui te berçent. Te souviens-tu de ma chaleur, de ma lumière… ? Ressens mes cellules, elles te parlent, te souviens-tu ? Rappelle-toi de ta source… »

 

Guée ne put résister, il fallait qu’elle nage jusqu’à cette forme, s’enfonce dans les profondeurs. Tant de souvenirs nostalgiques se pressaient dans sa tête.Sa conception, cet ovale, cet œuf, se rapprocher de cette masse…

Elle n’entendait plus que cette voix qui peu à peu la capta totalement, une plénitude soudaine, face à cette blancheur, son cœur battait la chamade du manque d’air, elle dut remonter à la surface pour reprendre de l’air

 

 « -Ne l’écoute pas… »

 

Mais elle plongea de nouveau vers la forme fascinante

 

« -Je te vois,viens à moi mon bébé, car tu sais qui je suis, viens chercher en moi ta consistance, j’ai ce que tu recherches depuis tant d’années, une place près de moi, bientôt nous n’allons plus faire qu’un, l’union… viens ma chérie, donne-moi ton cœur..., donne-moi ta peau..., ouvre-toi à moi..., ne lutte-pas..., approche du Nirvana..., fais enfin ce que te dictent tes rêves…

 

A ces mots Guée arrêta sa course.

Soudain lucide.

Un rêve.

Ce n’était qu’un rêve.

Ce n’était qu’une illusion.

Elle ne pouvait plus changer son passé. Personne n’avait jamais pu changer son passé.

C’était un leurre.

Un piège.

Ne plus l’écouter et s’éloigner, vite, comme lui avait crié Zinzoline.

Mais il était trop tard… Face à la gigantesque guêpe de mer.

 

Elle venait d’arriver à hauteur de la méduse, les longs tentacules se posèrent sur sa peau. Elle fut touchée. Le venin s’infiltrant dans son cœur. Le rythme cardiaque ralentit. Sa vue s’affaiblit. Elle s’endormait. Une proie, rien d’autre qu’une proie, une victime de ses faiblesses…de ses carences, tout n’avait été qu’illusion, illusion de changer le passé, illusion d’obtenir enfin cet amour qu’elle n’avait jamais eu, cet amour qu’elle ne lui avait jamais donné, et qu’elle n’aurait jamais, …elle n’était plus qu’un tas de chair qui allait être dévoré…

 

Guée murmura un dernier mot :

 

 -« ...Maman… »

 

Le courant marin stoppa, le silence succéda au bruit des turbines… son corps empêtré dans les tentacules, se trouva à proximité du pédalium. Elle eut juste le temps d’entendre une formidable explosion avant de sombrer dans un profond sommeil…

 

                                                                            (à suivre...)

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Coup de cœur : 21 / Technique : 17

Commentaires :

pseudo : Ombres et lumières, une vie

Houlà, mais le texte est conséquent. Je dois m'arrêter en chemin, non pas que je sois molasson ce matin, ni médusé par ton imaginaire bluffant, non, faut juste que je m'active pour ma croûte gagner ! Cdc de toute façon, Zonzoline, (c'est un compliment mental, tu l'auras compris) je reviens dès que peux.

pseudo : Ombres et lumières, une vie

Finalement j'ai tout lu. C'est très fort. Toujours inattendu. C'est peu de dire que j'adore ! Au début, du mal à me mettre en route, mais bon, du Vival33 cela ne se chipote pas, et j'ai évidemment bien fait ! Heu, sinon, il est un passé simple à la troisième personne du pluriel inusité dans ton texte, un "i" ayant remplacé malencontreusement le "u" normalement escomptable (ah ces touches et ces doigts, comme ils aiment à nous jouer des tours !). Sourire chargé de multiples coups de coeur

pseudo : VIVAL33

Un grand merci pour ta courageuse lecture et tes commentaires toujours aussi sympas, chère ombre de lumière ;-D!!! Oui, je sais, c'est long... mais je m'essaye à un nouveau genre (la fin de l'épisode que je posterai bientôt est moins longue...). Bon, je vais aller à la pêche aux coquilles... avec mon épuisette! Mes amitiés! (au fait, meeeerrrciiii, pour tous ces CDD ;-))

pseudo : alnilam

Sous un vrai problème écolo., Sous un fin rideau culinaire, se cachait une blessure . Dans cette histoire, Guée meurt , mais dans la réalité elle va vivre et devenir quelqu’un de passionnant ! Je ne l’ai pas trouvée longue cette(ton) histoire je l’ai trouvée très émouvante . Amicalement avec un coup de coeur

pseudo : VIVAL33

Merci beaucoup alnilam pour ta lecture assidue et pour ton commentaire qui me font très plaisir ;-D!!! Tu sais, dans les histoires (et surtout les fantasy) il existe de formidables contrepoisons qui guérissent les blessures des héroïnes... et dans la réalité aussi, il y en a, des contrepoisons... (le plus dur, des fois, est de trouver par quoi on a été empoisonné). Guée se réveille dans la 2nde partie. Amicalement;-)