Belle aventure linéaire sur les textes tu défies,

Abondante d’émotions, tes plaisirs ou tes peines.

Malicieuse quant ta nuit remue pensées et rêves,

Balzacienne par tes souffles, historienne du présent

Ecartelant mon âme, disloquant mon entrave.

Je m’étrangle d’avoir lu ce que j’ai pu sentir,

Obligeant mon plaisir, je ne peux plus fermer

La fenêtre géante ou tes phrases s’exposent

Ici et là elles fixent, m’interpellent et j’explose.

Est ce le vent ? Est ce ta pluie qui creuse mes artères ?

Rien n’est jamais sûr, pourrais-je y parvenir ?

Essoufflé, si instable, je brûle et brûle encore,

Nonchalant d’impatience, vais-je enfin l’accomplir ?

Cédric réveil toi, tu dois tout bousculer, écrire !

Où se trouve ma plume, où s’enfuit mon clavier...

Nue, cette feuille blanche, je vais bientôt trahir

Toutes mes pensées vers toi, je dois bien te le dire.

Rayer puis revenir, cette feuille je te la dois.

Essoufflé assoiffé, brûles tu ? Brûles moi encore...