Dans l'ineptie des couleurs
Ou la folie de la rancoeur
Qui subsiste dans l'encre des trois couleurs
Que l'on lave avec son propre honneur .

A cette douce mélodie
Malgré les cris de la Patrie
Sûr qu'ils accepteront sans regrets
De vendre vos rêves contre des deniers.

Au rythme du tambour
Battant au rythme de ton amour
On hurlera dans l'entonnoir
Quitte à en devenir Sourd .

Sourd de ces songes inaccomplis
De ces rêves d'une nuit
Qui s'évanouissent dans un regard
Ou sous l'éloge de ces renards .

Ils auront des rêves à vous vendre
Au prix de votre propre honneur
Une soit disante Démocratie
Au parfum de la rancoeur .

De leur Tour d' Ivoire ils décideront
Ce que vous lirez demain
De qui les Médias parleront
Et ce que vous aurez entre les mains.

Une culture plastique
Aux reflets élastiques
S ' élargissant selon votre éthique
Ou du tic tac de ces mecs qui critiquent
C'qui les débectent .

Dans mon assiette ce matin
Un concentré de notes assemblées
Sans aucune imagination ou la moindre inventivité
Celles que l'on jette dans la profondeur d'un ravin.

Le fossé de la culture imposé
Celle qu'on jette à une foule affamée
Soif de rêves & de distractions
Que l'on manipule comme un pion.

On vous offre l'ordure commerciale
Sans le moindre état d'ame
Soupe de fausses notes & voix cresselles
De quoi vous fabriquer une cervelle .

Tokio Hotel, Jonas Brothers Entassé
Sans le moindre sens d'humilité
Pour acclamer, adorer puis profaner
Et jetter son honneur sans le moindre regret .

Thierry Ardisson
Ou la soupe aux Cons
Voila de quoi vous fabriquer une raison.