Blondes fumées ennivrantes et soyeuses, délicieuses,
Qui vous donne cette lueur, l'ennemi, un allié,
Dans les coins de ma cage où s'endorment les danseuses,
Insensibles, voluptueuses, elles m'emportent, passionné.
Malices éphémères, divines ou démoniaques
Mon galetas devient sous vos cendres verdâtres
Un paradis fiévreux, un dessein fiel opaque
Aux mesures mesquines, aux pensées acariâtres.
Je me prends pour l'humain et me sert le nectar.
De l'absence, mes amis, ou rien m'est affublé,
Cet esprit m'ensorcelle et la lice m'accapare
Dans ce suret infâme qui me nargue, allumé.
Allumez donc cet astre à l'odeur de printemps
Qui sur le chant s'efface de mon âme, blanche peur.
De frayeur nulle drogue, fragile ou effrayante
Ne saura mieux charmer ma gigantesque ardeur.
Ô cilice merveilleux, accablant mon histoire,
L'ossuaire, ma maison, est atteint du cancer.
Du ténébreux désir allarmant mon espoir,
Vers la dernière vision allumant mon sanctuaire.
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Style : Poème | Par Cédric Maidwith | Voir tous ses textes | Visite : 585
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : BAMBE
Une sombre ballade dans l'herbacé univers de tes mots. Coup de coeur
pseudo : Cédric Maidwith
Merci d'avoir vu (lu) sa destination
pseudo : monalisa
Un étrange parcours euphorique des mots sublimes que tu écris d'une main talentueuse. Univers énigmatique qui fascine l'âme en osmose avec ce temps du délire herbale... Merci de ton commentaire.
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