Je trouve de la beauté dans l'absence car c'est elle qui met en effervescence mes facultés limités que l'on appel sens,

Ce monde si fade la journée prenant toute sa saveur que pendant quelques secondes si vite fanées

M'a-t-il rendu si obtus que mon esprit , fermé est incapable d'en apercevoir la beauté .

La vie a-t-elle enfoui ma sensibilité si loin qu'elle ne puisse plus affleurer,

Si profondément que je ne puisse plus la retrouver ?

Non

Ma mélancolie ne s'est pas enfuit

Non

Mon cœur n'a pas cicatrisé

Non

Car hélas je suis encore capable d'aimer

Je trouve la beauté dans le ciel , seul élément que l'Humanité dans sa grandeur n'est encore souillée

L'écriture ce don providentiel me sert d'exutoire où exprimé mes pensées

Mon expression superficiel ne me permet pas de me libérer de cette société

Refouloir perpétuel de mes sentiments et espérances refoulés

Non

Ma vie n'est pas finie

Non

Ma raison n'a pas encore cédée

Non

Car hélas je suis encore capable de penser

Je trouve la beauté dans le silence , ce baume éloignant mes semblables exaspérants soulage mon insignifiante existence

Pourrais-je un jour évoluer parmi les autres? Pourrais-je un jour être compris ?

Dans ce monde qui n'arrête pas de tourner suis-je capable d'exister ?

Serai-je un jour aussi libre que les nuages que j'ai tant admiré?

Non

Ma peine n'a pas fini de grandir

Non

Ma souffrance n'a pas finit de me tourmenter

Non

Car hélas je suis encore capable de pleurer

Je trouve la beauté dans le paradoxe ,quand j'essaie d'être de glace avec un flamme de volonté

Quand le fluide glacé de l'amertume circule dans mes veines, que le feu ardent de la peine me consume

Le calme d'un orage quand tout s'éteint , la violence d'un jour ensoleillé où tout est si soudain .

Quand mes pensées plus lourde qu'une enclume ,vagabondent légèrement sous ma plume.

Non

Mes ambitions ne se sont pas encore envolées

Non

Mes rêves ne sont pas encore brisés

Non

Car hélas je suis encore capable d'espérer

Je trouve la beauté dans l'attente,cette ombre effrayante que l'on nomme ennuie et depuis longtemps devenue pour moi une amie

L'ennui ce concept que le monde considère avec répugnance ,A mon inverse qui attend sa visite avec impatience

Car tel est le nom de ma muse qui depuis bien longtemps ma toujours porté chance

Puisque même pendant son absence je ressent encore cette aisance qui porte mes pensées vers la transcendance

Me permettant d'oublier quelques instants cette existence accordant une sérénité si convoitée à mes cinq sens .

Non

Ma patience ne s'est pas encore consumé

Non

Ma muse ne s'est pas encore envolé

Non

Car hélas je suis encore capable de m'ennuyer

Je trouve la beauté dans la solitude, ce bouclier protecteur de mes envies que l'habitude m'a rendu indispensable.

Bien plus que cette société pitoyable et sans poésie qui compte plus qu'elle ne réfléchit ,

Quand moi je m'auto-détruit petit à petit ;

Parce que de ne savoir compter , je réfléchit.

Non

Mon inspiration ne s'est pas tarit

Non

Mes thèmes ne sont pas joyeux et jolis

Non

Car hélas je suis encore capable d'empathie

Il est tellement facile d'écrire sur ce que l'on croit connaître ,

Quand le pessimisme devient une philosophie , quand l'optimisme devient hérésie

Parce qu'écrire des rîmes légères est devenue pour moi un calvaire , j'attends ....

Et ne trouvant le repos que dans la lenteur, je me fait rattrapé par les heures

Vous avez deviné , je suis Denver

Oui

Cette mascarade est terminé

Oui

La rapidité contre cette société me fait défaut

Oui

Car ça fait longtemps que j'ai loupé le dernier métro