Mon corps se fige, mon cœur se glace

je trépasse sous le son de tes adieux.

Les lamentations de mon âme menace

L’harmonieuse couleur bleue des cieux.

Les anges pleurent la tristesse de la passion

Qui a dérobé mes sens, cruelle trahison !

Je crains ton absence, déchirure de l’ardeur

Je souffre ton indifférence, trépas de la lueur.

La vie existe sans toi, mais s’accouple à la peur,

Peur de la solitude et de l’abandon envahissants

Engendrant sans peine cette impuissante torpeur

Bâtissant cette léthargie sur mon cœur béant.

Je pleurs de n’avoir pas su te retenir encore

Et je supplie l’univers pour un radieux renouveau.

Ton retour dans ma vie, mon retour dans ton cœur

Mais se monde s’affuble du costume de bourreau.

Ainsi je reste seule, et je te vois partir au loin

Je te regarde me quitter et ne pas te retourner,

Et depuis je vois ma vie inchangée se figer

Guettant jusqu'à ce jour ton retour plus qu’incertain.