J’ai décidé de prendre mon stylo, ou plutôt mon clavier…

D’accrocher quelques lettres, ensuite quelques mots, pour te raconter en gros ce que je suis, qu’elle est ma vie !

Ma vie ne pourrait se résumer sur un bout de papier, j’ai déjà essayé d’écrire, mais jamais je n’ai trouvé les bons mots. Des milliers de feuilles sont parties en fumées, et pourtant, j’ai toujours cherché à recommencer !

Encore et encore, j’ai voulu crier la haine, la colère et la rage que j’avais envers le monde.

Je n’ai jamais compris pourquoi j’éprouvais tout cela.

Jour après jour, j’ai tenté de passer les remarques, corriger les erreurs, mais jamais je n’ai oublié les mots dits du passé.

Ma vie n’a pas toujours été rose…

C’est un 19 avril que j’ai décidé de pointer mon nez, pour découvrir quelque chose que je n’imaginais pas…

Mon premier mot n’a pas été, comme tous les autres enfants, « maman » ou « papa »…

C’était « usique »… D’où ma passion pour les mélodies, le piano, le violon, ou tout simplement la musique ! Ce langage universel !

Quand j’ai grandi un peu, j’ai fais mes premières notes, j’ai arrêté, et j’ai tout oublié…

J’ai enchaîné les compétitions, de natation, de gymnastique, ou encore de chant… Dans ma vie, il m’a toujours fallu des buts ! Des choses à réussir, toujours être plus forte que les autres.

J’ai eu cette chute, et tous mes rêves ont basculés ! J’ai cessé mes passions, et je me suis renfermée sur moi-même.

Ma mère m’a longtemps privé de mon indépendance, mon père à toujours nié ce qu’était son rôle, quant à ma sœur, elle a commis les pires erreurs que l’on puisse faire de sa vie !

Derrière tout ça, j’ai subis ! Leurs rages et leurs reproches !

Le 13 juillet 2005, à 23h10 Cette date, cette heure !

Jamais je n’oublierai, c’est à ce moment là que ma vie à vraiment basculer, mon père à quitter la maison, pour toujours, sans daigner venir me dire au revoir, sans daigner m’expliquer ! Ce n’est que six mois plus tard que je me suis encrée dans la tête que peut-être un jour je le reverrai, mais en tout cas plus dans cette maison où j’ai passé ma vie.

J’ai se besoin d’amour, et pourtant, je le refuse toujours ! Par peur !

Ma vie à continuer son bonhomme de chemin, j’ai tout raté, tripler mon année, changé d’école, déménagé, perdu mon grand père, été battue, ... Je suis rentrée en dépression, sous médicaments j’en étais presque choutée ! J’ai été suivie, et puis j’ai été forcée d’arrêter l’école sous avis médical, parce que je faisais une phobie scolaire à un stade critique.

Alors je suis rentrée chez moi, je me suis enfermée, au point que je n’étais plus capable de prendre le bus (encore maintenant), de parler à des gens dans la rue, de demander l’heure, de dire non…

Maintenant je suis toujours la même, exactement, mais je me suis forgée cette carapace, avec ce sourire que j’affiche, pour dire que tout va bien !

J’ai beau me battre essayer de remonter la pente, mais je ne trouve pas la force pour vaincre l’obscurité.

Depuis que je suis née, je suis la rejetée !

Mon père, si je peux l’appeler comme ça, ne connaît rien de moi, je presque honte de porter un nom qui ne me correspond pas, et dont je traînerai toute ma vie.

J’ai essayé de trouvé une bulle d’air, mais elle s’est envolée.

Alors j’ai suivi cette bulle de savon, mais elle a éclaté.

Je cherche l’aide en vain, pour ne pas sombrer dans cette monotonie qui s’installe en moi, celle dont je ne peux plus me séparer depuis quelque temps, car à elle je m’accroche, et elle ne me lâche pas !

Je suis méchante ?

Sans cœur ?

Ignorante ?

Egoïste ?

Autre chose ?

…

Je suis moi !