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La plume maudite par H.A

La plume maudite

La plume maudite

 

            Je vais vous raconter une histoire invraisemblable qui est arrivée à un de mes amis proches, Philippe. Je dirais qu’à trente-six ans, il était accompli dans la vie. C'était un homme grand, la taille svelte, cheveux bruns, au regard intense. Ce dernier était clerc de notaire dans un cabinet situé dans le septième arrondissement de Paris. En effet, il était tombé amoureux de la profession dès ses dix-huit ans et depuis, il n'avait eu de cesse de faire passer sa carrière avant sa vie personnelle. Mon ami avait acquis la réputation du plus brillant et du plus zélé clerc de notaire qui soit. Tout le monde vantait ses mérites et tous les avocats de la ville le voulaient, ce qui n'était pas sans créer quelques jalousies auprès de ses collègues mais tout cela Philippe n'en avait cure, se jetant encore plus à corps perdu dans ce métier qui pour lui, était toute sa vie. Il avait quand même eu le temps de trouver l'amour, sa femme Véronique, la trentaine, secrétaire dans le même cabinet d'avocat et qui avait un goût pour le travail aussi prononcé que son mari. Mariés depuis huit ans, ils avaient plusieurs fois frôlé la séparation, mais leur conscience professionnelle avait fini par les rapprocher.

            Quand il ne travaillait pas, Philippe avait une autre passion que peu de gens connaissaient, à savoir l'écriture. Celui-ci s'essayait volontiers à quelques petits écrits, qui l'avaient fait connaître  à Paris, lui ayant ainsi permis de s'offrir une jolie maison à la campagne. Elle était située en pleine montagne, isolée de toute vie urbaine. En guise de bruit, on entendait seulement le chant des oiseaux et le son lointain de la cloche de l'église du village, situé en contrebas. Elle était à l'image des cottages anglais, rustique à souhait, bâtie dans de la vieille pierre. Son toit était en chaume, ses portes faites de bois ancien et vieilli par le temps. Cette habitation comprenait six pièces réparties en deux étages, avec en plus, une petite cabane située non loin de là, destinée aux commodités. Proche de celle-ci, un billot pour fendre le bois. Quand on entrait dans la maison, les yeux étaient émerveillés par le cadre charmant qu'offrait le salon. D'ailleurs, ouvrons la porte, si vous le voulez bien et commençons la visite, par celui-ci.

            Au centre de la pièce, on trouvait une petite table ronde en bois, patiné par le temps. Autour de cette dernière, deux chaises issues du même matériau mais dont l'assise était faite en paille. A droite de celles-ci, un petit canapé deux places en tissu.  Au fond de la pièce, trônait un vaisselier en bois verni, avec une grande porte sur son côté gauche, destiné à entreposer les écuelles en acier et les gobelets du même métal. Deux tiroirs à son bas, servaient à ranger les couverts. A gauche de celui-ci, une cheminée toute en pierres. A côté de la porte d'entrée, situé à sa gauche, un compartiment rempli de morceaux de bois. Au mur droit de cette pièce, une seule et unique fenêtre, décorée de rideaux fleuris aux deux coins, attachés de chaque côté par un ruban vert, avec à son rebord, un vase en terre cuite dans lequel il y avait des fleurs des champs. Au centre du mur gauche, pour seul ornement, une tête de taureau. Si l'on s'aventurait plus loin dans la maison, après le salon, on trouvait un petit couloir qui menait à la cuisine si l'on continuait tout droit, et qui si l'on tournait à gauche, donnait sur un escalier en colimaçon, fait en bois ancien, menant à la chambre et au grenier. Mais pour l'instant, si l'on allait dans la cuisine, voulez-vous ?

            Quand on y pénétrait, on pouvait voir en son centre, le plan de travail, qui en fait, était une table en bois, comme d'ailleurs toute l'intégralité des meubles de cette pièce, avec à son bas un tiroir destiné à ranger tous les ustensiles de cuisine. A sa droite, appuyée contre le mur, une huche à pain. Au fond de la pièce, on trouvait un grand four, chauffé à l'aide de bois. A son côté gauche, il y avait posée sur un petit meuble, une bouilloire. Au mur gauche, étaient suspendues à l'aide de crochets, louches et casseroles et, au mur opposé, une fenêtre avec à son centre, des rideaux fleuris, rappelant ceux du salon. Au fond de la cuisine, une petite porte en bois abritait la cave, dans laquelle on entreposait de vieux tonneaux, servant jadis à faire fermenter le vin. Au plafond, des crochets qui servaient à suspendre divers jambonneaux et saucissons du pays. Mais revenons, s'il vous plaît, sur nos pas et prenons l'escalier qui mène à la chambre et au grenier.

            Au sortir de ce dernier,  la chambre à gauche et le grenier à l'opposé, dont la porte était comme livrée à l'abandon, par les anciens propriétaires-de riches exploitants agricoles- et où le temps semblait avoir fait son oeuvre. Mais, attardons-nous un instant, sur cette alcôve.

            Elle était comme le reste, à l'image de la maison, rustique et chaleureuse. En effet, celle-ci était située sous les combles et l'on voyait la charpente faite de vieilles poutres en bois. Le sol était lui aussi composé de lattes en bois qui grinçaient lorsque l'on se déplaçait à l'intérieur. Au centre, trônait un lit en chêne massif dont le sommier était fait en paille. De chaque côté, on y trouvait deux tables de nuit, creusées en leur centre pour ranger quelques livres. Sur celles-ci, étaient placées deux lampes à pétroles, restées en état et qui n'avaient pas bougées de cet endroit, depuis des années, semblait-il. Au mur droit, une petite fenêtre qui, lorsque le soleil se levait donnait une vue panoramique, à couper le souffle sur la montagne.

            Après cette visite, on comprend aisément que Philippe et Véronique avaient été attirés par cette maison qui était, jugeaient-ils à l'image de leur amour. Aussi, allaient-ils pour fuir la routine de la vie parisienne, se retrouver chaque week-end dans ce havre de paix idyllique que rien ne venait troubler. Seule ombre au tableau, le grenier, qui intriguait fortement Philippe, au point qu'il en perdait le sommeil, tant les questions l'assaillaient : Que renfermait-il ? Pourquoi avait-on condamné cette porte si magnifiquement ouvragée ? Que signifiaient donc ces symboles ? Que voulait-on dissimuler ?

            Aussi un jour, après maintes et maintes interrogations, il décida d'en percer le mystère. Le jeune homme resta d'abord perplexe, devant cette porte. Elle était en bois verni, avec à son centre des inscriptions écrites en langue gothique. Puis avec un léger frisson d'inquiétude, Philippe essaya de l'ouvrir. Au début, elle lui résista puis, en l'enfonçant d'un coup sec et après quelques jurons, le gond céda et notre ami entra.

            C’était une pièce qui n’avait pas été ouverte depuis des années et qui sentait le renfermé. Il y avait de la poussière sur le plancher en bois et sur les vitres. Des toiles d’araignées ornaient les poutres du plafond. A droite de la pièce, on trouvait un vieux coffre couvert de poussière contenant des vieux trésors oubliés du passé. Mais ce qui attira plus l’attention de Philippe, c’était une vieille console en marbre, avec une forme non distincte qui semblait s’élever de celle-ci. Il s’approcha et…

-ARRRRRRRRRRRRGH ! Un cadavre, hurla-t-il.

            En effet, après avoir repris ses esprits, ce dernier s’avança et brossa le corps sans vie. Le macchabée noirci et dévoré par la pourriture était assis au bureau, des feuilles devant lui, la bouche ouverte et le regard fixé vers le mur, comme pétrifié. Que lui était-il arrivé ? Pourquoi regardait-il vers cette direction ? Qu’avait-il vu avant de mourir ? Après mûre réflexion et étant sorti de sa torpeur, Philippe entreprit de bouger le cadavre. En le faisant, le pan de mur qui était en face du bureau s’effondra, car étant fait de sable. Dans toute cette poussière, le jeune homme n’y voyait plus rien et il s'apprêtait à lâcher le corps pour ouvrir les fenêtres, afin d’y voir un peu plus clair, quand soudain, quelque chose parmi les débris attira son attention, une chose qui luisait, qui brillait, à travers les cendres.

            C’était une longue plume qui avait été aiguisée finement. Une plume d’écrivain, mais dont l’extrémité était intacte comme si elle n’avait jamais servi. Celle-ci était douce, argentée et soyeuse, agréable au toucher et semblait l’attirer irrémédiablement. On aurait dit qu’elle était faite pour lui. Quand il l’avait en main, Philippe avait l’impression qu’elle épousait parfaitement les courbes de sa main.

            En cherchant plus longuement dans les gravats, il découvrit un petit encrier de la même couleur que la plume, portant un signe héraldique, vide et où il n’y avait pas de traces d’encre au fond. Le petit récipient semblait ne jamais avoir été utilisé. Pourtant, sur le bureau, il y avait bel et bien des feuilles noircies d’encre… Alors pourquoi l’encrier et la plume n’étaient-ils pas usés ? Et pourquoi les avait-on cachés ? Une particularité attira soudain Philippe : toutes les pages avaient été écrites à l’encre rouge… Il chercha alors s’il y avait des tubes contenant le précieux liquide mais il n’en trouva pas. Intrigué, ce dernier continua à nettoyer le grenier à la recherche d’éclaircissements mais en vain. Le jeune homme remit l’encrier et la plume sur le bureau et redescendit à la cuisine, perplexe devant tant de mystères.

            Cette nuit là, Philippe ne dormit pas, tant ce matériel du parfait petit écrivain le fascinait et lui obnubilait l’esprit : Avait-il appartenu à un personnage illustre ? Shakespeare ? Baudelaire ? A en juger par la quantité d'ébauches de manuscrits qu'il avait trouvé sur la table, c'était probablement le cas. Mais alors, le propriétaire de ces fabuleux objets avait-il connu la gloire avant de mourir et pourquoi aurait-il caché ses ustensiles si tel avait été le cas ?  Qu’avaient-il de si particuliers ? La nuit n’atténua en rien ses questions et sa femme s’inquiétait de le voir si préoccupé depuis cet après-midi. En effet, depuis qu'il était redescendu du grenier, elle n'avait eu de cesse de le questionner sur ce qu'il avait été faire là-haut et sur ce qu'il y avait découvert mais ce dernier évitait soigneusement le sujet et préférait parler travail. De plus, la froideur et la nervosité apparente dont Philippe faisait preuve, ne la rassuraient nullement. Depuis que celui-ci était revenu de son expédition, il n'arrêtait pas de faire les cent pas en long, en large et au travers du salon. Alors, le voyant si agité, Véronique voulut savoir ce qui se passait, mais Philippe déclara qu'il était préoccupé par un dossier compliqué et qu'il voulait de la tranquillité. Alors, le couple ne se parla plus de toute la soirée : elle, toute blessée qu'elle était dans son amour propre, et lui de son côté seul, ne voulant rien dire, convaincu qu’elle ne le croirait pas…

            Aussi le lendemain, celui-ci retourna au grenier, tout décidé qu’il était d’en découdre avec les remarquables objets. Philippe reprit la plume dans sa main et l’observa minutieusement. Aussitôt qu’il la prit, il eut le sentiment qu’elle avait été conçue pour lui. Aussi, celui-ci décida de faire quelques essais, alors il s’installa au bureau et commença à écrire. Dés lors, le jeune homme fut étonné de l’agilité avec laquelle la plume courait sur le papier et de la vitesse avec laquelle les pages se noircissaient d’encre et cela, sans en avoir mis dans l’encrier. Pourtant la plume y allait machinalement et la page se teintait d’un beau rouge vermeil. Philippe fut d’abord étonné : comment cela se pouvait-il alors qu’il n’avait pas mis d’encre rouge ? Et comment l’encrier faisait-il pour se remplir sans discontinuer, tel une corne d’abondance ? Tout cela le perturbait mais, conscient d’avoir fait la trouvaille du vingt et unième siècle, celui-ci décida de raconter l’histoire de sa découverte fabuleuse car ce dernier savait que s’il en parlait, personne ne le croirait. Donc, Philippe commença à narrer le récit de cette incroyable aventure et entama également l’écriture de ses mémoires.

A la fin de l’après-midi, il avait déjà noirci une vingtaine de pages, toutes d’un beau rouge éclatant. Quand le jeune écrivain voulut poser la plume, car il était déjà très tard, il remarqua que la plume semblait opposer une résistance, alors il força, et presque aussitôt, celui-ci ressentit une vive douleur, comme si on le brûlait au fer rouge et la plume semblait l’entraîner irrésistiblement sur le papier. Après un combat acharné, Philippe réussit enfin à se dégager de cette étreinte mais sa main avait maintenant comme une plaie qui ressemblait vaguement à un dessin. Il se sentait étrangement faible et épuisé. Mais ce dernier choisit de ne pas porter plus d’attention à ce changement, se disant qu’il avait trop travaillé et que cela irait probablement mieux le lendemain. Aussi, quand sa femme lui demanda ce qu’il y avait, il lui répondit que ce n’était qu’un coup de fatigue.  Mais le jeune homme se sentait tellement affaibli, ses articulations commençaient à être endolories, il tremblait, tout d'abord secoué par de légers frissons puis par des tremblements. Philippe ressentait de plus en plus le besoin de courber l'échine et arrivait à peine à se tenir debout. Il avait également des vertiges et même de la fièvre. Celui-ci était courbaturé de partout et de grosses gouttes de sueur perlaient sur son front. Mais, le jeune homme ne s’en inquiéta pas outre mesure et déclara qu’après une bonne nuit de sommeil, il retrouverait son naturel « bout en train ».

Mais cette nuit-là fut terrible. Philippe ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il se tournait et se retournait dans son lit, ne pensant qu’à une seule chose : écrire, encore et toujours écrire…. De plus sa main, le faisait horriblement souffrir. Aussi, à bout de force, ce dernier se releva et alla dans le grenier reprendre la plume, pour ne s’arrêter qu’à l’aube. Quand le jeune homme prenait la plume, il n’avait plus la notion du temps et sa main ne le faisait plus souffrir. Mais dès que celui-ci essayait de se retirer de l’emprise de la plume, une vive brûlure l’assaillait, presque intolérable et alors, il se sentait faible, extrêmement faible à tel point qu'il ne tenait plus sur ses jambes. Philippe se doutait bien qu’il y avait quelque chose d’anormal mais quand il essayait de savoir quoi, ce dernier se remettait à écrire, l’encrier continuellement plein d’une substance vermeille, l’encourageait toujours à poursuivre son œuvre. Maintenant, Philippe, était obligé, tous les soirs après le travail, de venir s’installer au grenier pour y écrire, sa main le faisant trop souffrir.

Cela faisait maintenant des semaines, voire des mois qu'il en était ainsi.

Au travail, on avait remarqué qu’il n’était plus aussi assidu qu’avant, que celui-ci se précipitait vers la sortie dès le soir venu, aussitôt que le cabinet fermait. On avait observé qu’il rêvassait, qu’il était absent… Mais chose plus bizarre encore, de semaine en semaine, il semblait que ce dernier avait de plus en plus l’air rachitique, de cheveux blancs, de rides…  Ce qui était anormal pour un homme de trente-six ans, bien portant, agile et alerte. On l’avait même surpris à dormir au travail. Désormais, Philippe avançait de plus en plus doucement et  avait le dos voûté, les rides lui creusaient le visage. Le jeune homme n’arrivait même plus à tenir une tasse dans ses mains, tellement il était faible. Mais ce dernier ne pensait plus qu’à une seule chose, ne vivait plus que pour une seule activité : écrire. Bien sûr, ses collègues essayaient de le mettre en garde, moi-même étant son meilleur ami, j’avais essayé de le convaincre de se reprendre mais en vain. Un jour, très inquiet, quant à ce changement, je le pris à part :

-                   Ca va, Philippe ?

-                   Oui très bien, répondit-il agressif

-                   Qu'est-ce que tu as ? Tu as l'air fatigué, absent...  Regarde-toi, bientôt tu ne pourras plus te tenir debout ! Tu as des problèmes ? C'est ta femme ? Dis-moi ce qui te préoccupe, je peux peut-être t'aider...

-                   Mais puisque je te dis que je n'ai rien !

-                   D'accord, si tu le dis mais ressaisis-toi vite, car ça commence par jaser au cabinet... On  parle même de ton licenciement... Tu ne veux vraiment pas me dire ce qui se passe ?

-                   Mais laisse-moi tranquille, vociféra-t-il. Je vais bien !

-                   Comme tu veux mais ne viens pas te plaindre après. Je t'aurais prévenu, j'ai fait mon devoir d'ami... Maintenant à toi de voir...

-                   Allez, va-t'en ! Laisse-moi ! Tu ne peux pas comprendre.

             Mais Philippe n’était plus désormais, qu’un vieillard creusé par la fatigue et l’âge. Je me demandais d’où pouvait provenir un tel vieillissement, et pourquoi avait-il l’air si absent mais je ne trouvais pas de réponses. Il ne voulait rien me dire et était maintenant incapable de soutenir une conversation. Alors, la descente aux enfers commença aussi rapidement d’ailleurs, que son ascension de par le passé. Ses supérieurs le congédièrent, prétextant que ce dernier était trop âgé pour exercer ce métier et trop improductif. Mais curieusement, Philippe ne réagit pas à cette décision, lui qui jadis, avait été si soucieux de sa propre carrière. Ce dernier partit sans aucun abattement, trop pressé qu’il était de poursuivre son ouvrage. Seule, sa femme resta toujours jeune, à ses côtés mais elle ne le vit plus que de temps en temps, quand elle lui apportait ses repas, au grenier.  Puis ce fut de moins en moins, car au fur et à mesure du temps, il devenait de plus en plus acariâtre. Progressivement, ce dernier lui avait interdit de venir le voir, prétextant qu'il avait de grandes choses à accomplir et que pour cela, il lui fallait de la solitude. Alors, elle lui déposait ses repas sur le pas de la porte et l'appelait pour lui signaler sa présence, Philippe répondant par un grognement. Puis la jeune femme redescendait aussi discrètement qu'elle était venue.

Un jour cependant, celle-ci m’appela au secours, car il ne répondait plus à ses appels. Je montai au grenier et, voyant que Philippe ne répliquait pas, j’enfonçai la porte et m’avançai à l’intérieur du grenier. C’était une pièce sale, pleine de toiles d’araignées et de poussière, qui semblait être à l’abandon. Au fond de celle-ci, un bureau. Je décidai de m’approcher et mon sang se glaça d’effroi à la vue de ce que je découvris. Dressé en arrière, le regard fixé sur le pan de mur comme pétrifié, un cadavre noirci par la poussière et par la décomposition, une plume à la main. Et sur cette dernière, on pouvait voir comme la marque apposée de l’encrier. Devant lui, des feuilles écrites avec de l’encre rouge. Et sur l’une d’entre elles, on voyait comme inachevé, le mot FIN. Qu’avait-il pu lui arriver ? Comment était-il mort ? Qu’avait-il vu avant de mourir ? Que regardait-il ? Etaient-ce cette plume et cet encrier qui l’avaient tué ? Et pourquoi ce dessin, identique, à celui de ce récipient dessiné dans sa chair ?

Chers lecteurs, je n’en sais rien et même si je savais, je ne vous le dirai pas…

           

           

 

 

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